Nota Bene Cancer

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Sommaire du n° 428 du 29 octobre 2019

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Étiologie

Facteurs exogènes : Tabac (2)

Menée par questionnaire auprès de 14 123 participants de l'essai "National Lung Screening Trial" (âge moyen : 61,6 ans), cette étude analyse l'association entre différentes caractéristiques des cigarettes consommées (niveau de goudron, non aromatisées ou menthol, présence de filtre ou non) et l'incidence du cancer du poumon, la mortalité spécifique et toutes causes confondues


Menée au Canada auprès de 320 patients fumeurs, atteints d'un cancer de la tête et du cou et ayant réalisé un test de dépistage du papillomavirus humain (âge moyen : 61,7 ans ; 78,7% d'hommes ; 41% HPV+), cette étude analyse l'association entre la durée d'exposition au tabac avant le diagnostic du cancer et le risque de développer la maladie, en fonction du statut HPV


Facteurs exogènes : Nutrition et activité physique (1)

Menée au Japon sur la période 1995-1999 auprès de 98 663 personnes (âge : 45-74 ans ; durée de suivi : 5 ans), cette étude analyse l'association entre une consommation de viande et de poisson et le risque de cancer des voies biliaires (379 cas)


Facteurs exogènes : Exposition professionnelle (1)

Menée en Suède auprès de 731 patientes atteintes d'un cancer du sein et de 1 669 témoins, cette étude analyse l'association entre une exposition professionnelle aux solvants organiques et le risque de développer la maladie après la ménopause, selon le type de produit, l'intensité et la durée d'exposition

International Archives of Occupational and Environmental Health, sous presse, 2019 (article en libre accès)

Facteurs exogènes : THS et contraceptifs (2)

Menée en France à partir de données portant sur 98 995 femmes âgées de 40 à 65 ans, cette étude de cohorte prospective analyse l'association entre une utilisation de progestatifs avant la ménopause et le risque de mélanome cutané (période de suivi : 1992-2008, 540 cas)


Menée en Suède auprès de 288 950 femmes de plus de 40 ans ayant reçu un traitement hormonal substitutif entre 2005 et 2012, cette étude analyse l'association entre les divers types de THS (type de molécules, mode d'administration, etc.) et le risque de cancer de l'ovaire (572 cas)


Facteurs exogènes : Agents infectieux (1)

A partir d'une revue systématique de la littérature publiée entre janvier 2000 et décembre 2017 (13 études), cette méta-analyse évalue l'association entre les caractéristiques de la flore vaginale et la présence d’infections à papillomavirus humains ou de lésions précancéreuses intraépithéliales


Facteurs exogènes : Autres (1)

Menée en Finlande à partir de données portant sur 2 029 patients atteints d'un cancer diagnostiqué avant l'âge de 20 ans entre 1996 et 2014 et portant sur 10 103 témoins, cette étude analyse l'association entre un diabète maternel diagnostiqué avant ou pendant la grossesse, des prescriptions d'insuline et/ou de metformine pendant la grossesse et le risque de développer la maladie chez l'enfant

International Journal of Cancer, sous presse, 2019 (résumé)

Facteurs endogènes (4)

Menée à partir des données des cohortes "the Nurses’ Health Study" et "the Nurses’ Health Study II" portant au total sur 176 492 femmes (durée de suivi : 3 900 264 personnes-années), cette étude analyse l’association entre le nombre de nævi et le risque de cancer (23 004 cas), hormis les cancers de la peau


Couplée aux données de l'essai "Prostate, Lung, Colorectal, and Ovarian Cancer Screening" et portant sur 323 patients atteints d'un carcinome à cellules rénales et sur 323 témoins, cette étude analyse l'association entre le niveau sérique de protéine de liaison à la vitamine D et le risque de développer la maladie


A partir d'une revue systématique de la littérature publiée jusqu'en juin 2018 (5 articles), cette étude analyse l'association entre les taux sanguin et tissulaire de sélénium et le risque de cancer de la thyroïde

Nutrition and Cancer, sous presse, 2019 (résumé)

Menée aux Etats-Unis à partir de données portant sur 457 337 personnes (âge : 50-71 ans), cette étude de cohorte estime, pour la période 1995-2015, la part des cancers papillaires de la thyroïde attribuable au surpoids ou à l'obésité (604 cas)

Journal of the National Cancer Institute, sous presse, 2019 (article en libre accès)