Après l’intervention

À votre réveil

Une fois l’intervention terminée, vous êtes amené en salle de réveil où l’équipe médicale continue d’assurer votre surveillance.

À votre réveil, vous pouvez ressentir des nausées ou encore une somnolence, provoquées par l’anesthésie.

Si vous ressentez une douleur, quelle que soit son intensité, parlez-en à l’équipe qui vous entoure.

Pour en savoir plus sur la douleur, vous pouvez consulter la rubrique Douleur et cancer

Une sonde urinaire a été introduite dans le canal de l’urètre jusque dans la vessie pendant l’intervention. Cette sonde permet d’évacuer les urines jusqu’à ce que les tissus cicatrisent. Vous la gardez environ une semaine.

Un ou plusieurs drains sont mis en place dans la zone opérée pendant l’intervention. Ces tuyaux très fins permettent d’évacuer les liquides (sang, lymphe) qui peuvent s’accumuler au cours de la cicatrisation. Ces drains ne sont pas douloureux et sont retirés sur décision de l’urologue, dans les quelques jours suivant l’opération.

Enfin, pour éviter une phlébite, les médecins vous prescrivent un médicament anticoagulant (sous forme injectable) et vous demandent de vous lever assez rapidement après l’intervention. De plus, le port de bas antithrombose (appelés bas de contention ou encore bas à varices) pendant la journée est préconisé après l’opération et pendant toute la durée prescrite par votre médecin.

La durée d’hospitalisation

Le délai moyen d’hospitalisation est d’environ une semaine. Le délai est plus court si vous sortez de l’hôpital ou de la clinique avec la sonde urinaire, qui sera retirée ultérieurement.

Les analyses de la tumeur

L'ensemble de ce qui a été retiré lors de l’intervention chirurgicale est transmis au laboratoire ou au service d’anatomopathologie pour être analysé. Cet examen est réalisé par un médecin spécialiste appelé anatomopathologiste.

L’examen consiste à observer minutieusement, à l’œil nu puis au microscope, les tissus prélevés afin de déterminer jusqu’où les cellules cancéreuses se sont propagées.

C’est grâce à cet examen que le stade du cancer, c’est-à-dire son degré d’extension, ainsi que son degré d’agressivité, sont définis et que les médecins peuvent décider si un traitement complémentaire, tel qu’une hormonothérapie et/ou une radiothérapie externe, est nécessaire après la chirurgie.

Dans un délai de 3 mois après l’opération, un dosage du PSA est également effectué. Le PSA devient normalement indétectable en 4 à 6 semaines.