Fertilité et sexualité
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Le cancer du testicule a une influence sur la fertilité et la sexualité. Des mesures de prévention de l'infertilité sont mises en place, de même qu'un accompagnement dédié pour la sexualité.
Préserver la fertilité
Les traitements peuvent avoir des effets sur votre fertilité. Ces effets ne sont pas systématiques et pas nécessairement définitifs mais ils imposent de prendre des précautions pour préserver la possibilité d'une paternité après le cancer. Une conservation de sperme vous est ainsi systématiquement proposée avant d'enlever le testicule atteint (sauf exception comme les situations qui nécessitent un traitement contre le cancer en urgence).
Même si le fait d'avoir des enfants vous apparaît comme une perspective lointaine ou secondaire par rapport à la survenue du cancer, cette conservation permettra de vous laisser libre de choisir, après les traitements. Le sperme recueilli peut être conservé pendant des années ; cette conservation est entièrement prise en charge par les organismes d'assurance maladie pendant la durée de l'ALD.
La conservation du sperme auprès d'un CECOS
Le recueil du sperme est fait auprès d'un établissement public dédié, le CECOS (Centre d'étude et de conservation des œufs et du sperme humains). Il existe 23 centres de ce type en France, généralement rattachés au Centre hospitalier universitaire (CHU) de votre région.
Avant de démarrer les traitements contre le cancer, un rendez-vous au CECOS le plus proche de chez vous peut être programmé. Vous serez reçu par un praticien du centre qui vous expliquera comment se déroule la préservation du sperme. N'hésitez pas à lui poser toutes vos questions sur ce sujet.
Pour en savoir plus, vous pouvez consulter le site Internet des CECOS qui propose une liste de questions fréquentes et de l'information détaillée et pratique sur le recueil et la conservation du sperme.
La sexualité pendant et après le cancer
Lors des traitements, la fatigue physique et psychologique peut entraîner une baisse du désir. Cette diminution de la libido est normale, elle est généralement temporaire et disparaît avec la fin des traitements.
Après l'opération, de nombreuses questions peuvent se poser. Si le fait de n'avoir qu'un seul testicule n'a aucune incidence sur les capacités sexuelles, l'image du corps est cependant modifiée. Des difficultés peuvent surgir comme la peur d'être dévalorisé aux yeux de l'autre, un sentiment d'atteinte de sa virilité, une perte d'estime de soi et des doutes sur ses capacités de séduction. Ces difficultés peuvent avoir des conséquences relationnelles et sexuelles. Aborder le sujet au sein du couple peut contribuer à une meilleure communication et à la reprise d'une vie affective et sexuelle épanouie après la maladie.
Se faire aider
En cas de difficultés, n'hésitez pas à en parler à votre équipe médicale qui est habituée à ce type de demande et vous orientera vers une solution adaptée à votre situation. Une prise en charge psychologique dédiée peut être prévue pour vous accompagner avant et après l'opération. Votre partenaire peut être associé(e) à ces consultations.
Contraception et traitements
Si vous effectuez un traitement par chimiothérapie, une contraception est nécessaire.