Equipements et dispositifs de prise en charge en cancérologie

Professionnels de santé

Le renouvellement des effectifs amorcé depuis les années 2000 est renforcé par le processus de filiarisation de l’internat inscrit dans la loi HPST. Le nombre d’internes à former par spécialité et par subdivision est ainsi défini chaque année pour une période de 5 ans et vise à provoquer un rattrapage ciblé de postes d’internes dans les régions en forte pénurie.

Depuis 2010, l’oncologie bénéficie d’une forte augmentation des effectifs.

EN 2020, 1 476 oncologues médicaux sont en activité, en progression de 30 % par rapport à 2017.

En 2020, 1 001 radiothérapeutes sont en activité, en progression de 8 % par rapport à 2017.

En 2020, 1 651 anatomocytopathologistes sont en activité, stable par rapport à 2017.

Avec une moyenne d’âge de 47 ans pour les oncologues médicaux et de 48 ans pour les radiothérapeutes, ces deux spécialités apparaissent relativement jeunes par rapport à l’ensemble des spécialités médicales. Il n’en est pas de même pour les pathologistes, dont la moyenne d’âge est de 52 ans et qui comptent 47 % de 55 ans et plus. La proportion de médecins âgés de 55 ans et plus est de 24 % pour l’oncologie médicale et de 35 % pour la radiothérapie.

On observe par ailleurs que les urologues sont largement impliqués en cancérologie : 58 % sont titulaires d'un diplôme en cancérologie, validant ou non, et 43 % consacrent plus de la moitié de leur temps de travail à cette activité.

Équipements et dispositifs

Autorisations et établissements de santé

Au 1^er janvier 2022, on compte 864 établissements autorisés pour le traitement du cancer : retrouvez-les sur notre carte interactive.

Une nouvelle procédure de labellisation des réseaux régionaux de cancérologie (RRC) a été entérinée en 2022.

Ont été enregistrées en 2020 7,25 millions d’hospitalisations en lien avec le diagnostic, le traitement ou la surveillance d’un cancer (- 3,3 % par rapport à 2019). De nouveaux traitements prometteurs émergent à côté de la chirurgie, de la chimiothérapie et de la radiothérapie : 234 patients ont bénéficié d’un traitement par cellules CAR-T, et le nombre de patients traités par inhibiteurs de points de contrôle est passé de 36 315 en 2019 à 51 684 en 2020 (+ 42 %).

Équipements

En 2012, 664 appareils IRM (imagerie par résonance magnétique) étaient installés dans 548 centres et 114 appareils TEP (tomographie par émission de positons) étaient installés dans 107 centres.

En 2012, 479 appareils de traitement de radiothérapie externe étaient installés dans 172 centres de radiothérapie ; il s'agit majoritairement d'accélérateurs polyvalents et dédiés (426).

Le nombre de centres pratiquant les techniques par RCMI (radiothérapie conformationnelle avec modulation d'intensité) a augmenté entre 2010 et 2012, passant de 30 à 45 %.

En savoir plus sur les chiffres clés de la radiothérapie

Accès à la prise en charge

Les délais d'accès au diagnostic et au traitement sont comparables aux délais rapportés dans la littérature ou aux recommandations internationales mais relativement variables selon l'âge, le mode de découverte, le stade de la tumeur, les caractéristiques de la structure de première prise en charge et la région.

En 2017, 81 000 patients ont bénéficié d’un test de génétique moléculaire sur les 28 plateformes hospitalières de génétique moléculaire des cancers réparties sur l'ensemble du territoire. On compte 45 000 tests réalisés par NGS (Next Generation Sequencing) cette même année. Les principales cibles thérapeutiques sont le cancer du sein, du poumon, du côlon, le mélanome et les leucémies.

Entre 2003 et 2017, le dispositif national d'oncogénétique a permis d'identifier 73 672 personnes porteuses d'une mutation les prédisposant héréditairement à un risque très élevé de cancer. Le nombre global de consultations atteint son niveau le plus élevé en 2017 avec 77 478 consultations réalisées sur l’ensemble du territoire, contre 12 696 consultations en 2003.

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