Antécédents personnels

Antécédents de cancer du sein

En plus du risque de récidive du cancer au niveau du sein traité, une femme qui a eu un cancer du sein a un risque 3 à 4 fois plus élevé de développer un nouveau cancer du sein qu'une femme du même âge. Ce risque justifie un suivi régulier et prolongé.

Le risque de développer un cancer du sein infiltrant est 8 à 10 fois plus important chez les femmes qui ont déjà eu un cancer canalaire in situ (CCIS) ou un cancer lobulaire in situ (CLIS). Par ailleurs, la présence d'un CLIS fait augmenter le risque de cancer dans les deux seins.

Affections du sein

Parmi les affections bénignes mammaires, seules celles qui sont associées à la prolifération du tissu mammaire, comme les hyperplasies, font augmenter le risque de cancer du sein.

L’hyperplasie atypique se caractérise par la multiplication rapide de cellules ou par une augmentation du nombre de cellules dans le sein. Certaines de ces cellules semblent anormales, d’où le qualificatif d’« atypiques ». Les femmes atteintes d'une hyperplasie atypique ont 3 à 5 fois plus de risque de développer un cancer du sein. Ces dernières doivent être suivies par leur médecin. Un examen clinique des seins régulier ou une mammographie réalisée chaque année sont recommandés.

Pour en savoir plus, voir les fiches : la consultation avec un médecin et la mammographie

Les femmes atteintes d'une affection proliférative bénigne dont les cellules semblent normales (cellules non atypiques) ont un risque de cancer du sein inférieur à celles présentant une hyperplasie atypique mais tout de même plus élevé que le risque de la population générale (1,5 à 2 fois supérieur).

Exposition à des radiations médicales

Une irradiation du thorax peut augmenter le risque de cancer du sein. Le niveau de risque est en rapport avec la dose totale reçue et l’âge de la femme.

Les femmes jeunes (avant 30 ans) qui ont eu des radiothérapies répétées du thorax ou un traitement par irradiation (radiothérapie) sur le thorax pour traiter un autre cancer (comme le lymphome hodgkinien par exemple) ont un risque plus élevé de cancer du sein.

Les femmes qui ont eu dans l’enfance une radioscopie des poumons (type de radiographie qui utilisait des doses de rayons importantes) dans le cadre de la recherche d’une primo-infection de la tuberculose (premier contact de l’organisme avec la bactérie) ont un risque plus élevé de cancer du sein.