L'échelle visuelle analogique
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Cette échelle est l’équivalent de l’échelle EVA adulte.
L’enfant doit montrer la position symbolique de sa douleur entre les valeurs « pas mal du tout » et « très très mal ». Au dos, les soignants obtiennent une valeur chiffrée qui leur permet de quantifier l’intensité de la douleur.
Lorsque les enfants ne savent pas encore parler, reconnaître et évaluer leur douleur est plus compliqué. En fonction de leur âge, de leur développement et de leur sensibilité, ils expriment la douleur en modifiant leur comportement habituel (baisse d’activité, pleurs, position figée, dite position antalgique), leur caractère (humeur capricieuse, refus de jouer) ou leurs habitudes (difficulté à s’endormir par exemple).
Chaque enfant a sa propre manière de réagir face à la douleur.
Pour reconnaître un enfant qui souffre, il faut donc à la fois bien le connaître et identifier les signes possibles de douleur. Les parents jouent un rôle essentiel auprès des soignants. Ils sont souvent les premiers à sentir que leur enfant a mal.
Cependant, il reste parfois difficile de savoir plus précisément où il a mal, à quel point il a mal et s’il a plus ou moins mal que la veille. Une observation rigoureuse et régulière de l’enfant est nécessaire pour repérer et évaluer sa douleur avec précision.
Des outils spécifiques permettent d’aider les soignants ou les parents à reconnaître et quantifier cette douleur.