Conseils pour mieux vivre après un cancer

Même si vos traitements contre le cancer sont terminés, leurs effets sur votre corps et votre psychisme peuvent être durables. Les principales séquelles à long terme sont la fatigue, les douleurs, les troubles de l’attention et/ou de la mémoire et les difficultés sexuelles.

Lorsque les traitements ont généré des modifications physiques, vous pouvez perdre confiance en vous. Enfin, la peur d’une récidive ou d’un second cancer peut également peser sur votre moral et empêcher la mise en œuvre de projets.

Comment agir pour réduire les effets indésirables ?

Quelques modifications de votre mode de vie permettent de réduire à la fois les effets indésirables et le risque de récidive ou d’un second cancer. Elles participent également au regain de confiance en soi.

Il est ainsi conseillé :

Un bilan pour la pratique de l’activité physique adapté et un suivi diététique et psychologique

Les patients suivis pour un cancer peuvent aujourd’hui bénéficier d’un ensemble de bilans et de consultations dans le cadre du parcours de soins global après le traitement de leur cancer.

Ce parcours comprend un bilan d’activité physique adapté pour déterminer le niveau approprié à chacun, ainsi qu’un bilan diététique et psychologique. Ce dernier peut donner lieu à 6 consultations (au maximum) de suivi diététique et/ou psychologique.

Ces bilans et consultations peuvent vous être prescrits par votre médecin traitant ou votre cancérologue, jusqu’à 12 mois après la fin de votre traitement, dans la limite d’un montant maximal de 180 euros par an.

À savoir : dans le cadre de ce parcours, le tarif maximal spécifique est de 45 euros pour un bilan d'une heure. Il s'élève à 22,50 euros pour une consultation de suivi diététique ou psychologique d'une demi-heure.

Illustration Activité physiques - Pierre Bourcier
Pratiquer une activité physique permet, notamment, une meilleure tolérance aux traitements et une réduction de la fatigue.

Il est important de renouer avec une vie sociale

Certaines personnes trouvent du réconfort auprès des associations de patients, où elles peuvent partager leur expérience et accompagner ceux qui traversent la même épreuve. D’autres chercheront plutôt à s’éloigner de la maladie, en participant à des ateliers et activités artistiques, par exemple. Le principal est surtout de renouer avec une vie sociale.