Le cancer de la prostate

Le cancer de la prostate est le plus fréquent des cancers masculins et représente la 3e cause de décès par cancer chez les hommes.

Rare avant 50 ans, son incidence augmente progressivement avec l’âge.

C’est un cancer de bon, voire de très bon, pronostic avec un taux de survie à 5 ans élevé.

Le cancer de la prostate en chiffres

  • 59 885 nouveaux cas en 2018 en France métropolitaine
  • Taux d'incidence : -1,1 % par an en moyenne entre 2010 et 2018
  • Âge médian au diagnostic : 64 ans
  • Prévalence estimée à 643 156 personnes en 2017
  • 9 200 décès en 2021
  • Taux de mortalité : -2,4% par an en moyenne entre 2011 et 2021
  • Âge médian au moment du décès : 83 ans
  • Survie nette standardisée à 5 ans des hommes diagnostiqués entre 2010 et 2015 : 93 % (stable)

Le premier cancer masculin

Le cancer de la prostate se situe au 1er rang des cancers chez l'homme, nettement devant les cancers du poumon et du côlon-rectum. Il représente 25 % de l’ensemble des cancers incidents masculins. Ce cancer survient dans environ 66 % des cas chez des hommes âgés de 65 ans et plus. On note une relative diminution du nombre de cas depuis quelques années.

Taux d’incidence et de mortalité par cancer de la prostate en France selon l’année (1990-2015)

IncidenceMortalitéProstate_Nude

Ce cancer se situe au 3e rang des décès par cancer chez l’homme. Près de 79 % des décès concernent des hommes de 75 ans et plus.

La mortalité diminue régulièrement depuis 1990. Cela s’explique en partie par l’amélioration des traitements, notamment pour les cancers évolués, et par l’accès au dépistage du cancer de la prostate, qui permet de les diagnostiquer à un stade précoce : 80 % des cancers sont diagnostiqués alors qu’ils sont encore localisés à la prostate, or le facteur pronostique majeur de ce cancer est le stade au diagnostic.

Le test PSA (Prostate Specific Antigen), antigène spécifique de la prostate) n'est pas assez fiable pour diagnostiquer un cancer, mais un taux élevé peut inciter à réaliser un examen complémentaire (un toucher rectal, par exemple) qui permettra de poser un diagnostic. Ce dernier peut également faire suite à un traitement chirurgical d'un adénome de la prostate.


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