Médecine de précision : quelle place par rapport aux autres traitements ?

Aujourd’hui, un cancer sur deux est déjà guéri grâce à l’arsenal thérapeutique disponible (chirurgieradiothérapie, et chimiothérapie). Cela montre que les traitements « classiques » (en opposition ici aux traitements de la médecine de précision) sont efficaces et suffisants pour beaucoup de cancers.

Les thérapies ciblées et l’immunothérapie ne remplacent donc pas les traitements déjà en place, comme la chirurgie, la radiothérapie ou la chimiothérapie conventionnelle, mais viennent compléter cet arsenal thérapeutique. Elles offrent ainsi de nouvelles possibilités pour les patients présentant des cancers contre lesquels les traitements « classiques » ne sont pas suffisants.

Les traitements de la médecine de précision peuvent être utilisés seuls ou en association, avec d’autres traitements ciblés, de la chimiothérapie conventionnelle ou encore de la radiothérapie.

Pour le moment, les thérapies ciblées et l’immunothérapie spécifique sont prescrites quasi exclusivement à des patients présentant des formes avancées de cancers ou ayant rechuté à la suite d’un précédent traitement.

Il existe toutefois quelques traitements disponibles dès les stades précoces de certains cancers, et ce dans le but de limiter le risque de rechute : le trastuzumab, prescrit en complément d’une chimiothérapie conventionnelle dans certains cancers du sein (cancers dits « HER2 positif ») à la suite d’une opération, et l’imatinib prescrit à la suite d’une opération des tumeurs stromales gastrointestinales (GIST).

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