Comment se passe le suivi de la LLC après son traitement ?

Après la phase des traitements initiaux, un suivi à vie est mis en place. Il est effectué par votre médecin traitant, en coordination avec l’équipe médicale qui a réalisé vos traitements, notamment votre hématologue.

Exemples de questions à poser à votre médecin :

- Comment se déroule le suivi en pratique ?
- Quels professionnels assureront mon suivi ?
- Quels examens seront nécessaires ?
- À quel intervalle devrai-je être suivi ?
- Quels sont les risques de rechutes ?

Quels sont les objectifs du suivi ?

Le suivi a plusieurs objectifs :

  • rechercher et traiter les complications liées aux traitements et séquelles ;
  • mettre en œuvre les soins de support nécessaires pour rétablir et/ou préserver au mieux votre qualité de vie. Cela concerne la détection et la prise en compte d’éventuels effets indésirables des traitements et complications de la maladie, mais aussi la gestion des conséquences psychologiques de la maladie sur votre vie sociale et affective, de la fatigue… ;
  • permettre un accompagnement social, et lorsque c’est pertinent, avec une aide au maintien ou au retour dans l’activité professionnelle ;
  • surveiller l’évolution de la maladie pour détecter une éventuelle reprise évolutive ;
  • détecter précocement un éventuel second cancer.

Avec une LLC, il existe un risque de développer un second cancer. Ce risque est inhérent à la maladie elle-même et peut aussi être lié aux traitements. Il peut notamment s’agir de cancers cutanés, appelés carcinomes basocellulaires, ou parfois de mélanome, de cancer du poumon, du côlon ou du rein. Ce risque, qui reste très faible, est statistiquement supérieur à celui d’une personne qui n’a pas de LLC. N’hésitez pas à signaler à votre médecin traitant toute anomalie que vous pourriez détecter.

En quoi le suivi consiste-t-il ?

En général, le suivi peut être assuré par votre médecin traitant, en lien avec l’hématologue. Il repose sur un examen clinique associé à des examens biologiques.

Un examen clinique et un hémogramme sont réalisés, selon les cas, tous les 3 à 6 mois.

D’autres examens biologiques peuvent les compléter en cas de complications (par exemple, pour rechercher la cause d’une anémie ou de complication infectieuse).

Le médecin vous rappelle également les signes qui doivent vous amener à consulter en dehors des rendez-vous programmés, notamment une perte de poids, des épisodes de fièvre, des sueurs survenant la nuit sans présence d’une infection, une fatigue importante ou la présence d’adénopathies.

Le rythme du suivi peut être adapté selon les situations. Il sera notamment renforcé si un critère de maladie active apparaît (augmentation de la taille de certains ganglions lymphatiques ou du volume de la rate).