Accès thématique

Il existe de nombreux facteurs de risques d’apparition des cancers. Ils peuvent être internes, liés, par exemple, à l’âge ou à l’histoire familiale, ou externes, liés à nos comportements ou à notre environnement. On estime que près de la moitié des nouveaux cas de cancer détectés chaque année* pourraient être évités en changeant nos comportements quotidiens et nos modes de vie. Comment ? En évitant ou en limitant l’exposition aux facteurs de risques évitables de cancers : en arrêtant le tabac, en diminuant sa consommation d’alcool, en adoptant une alimentation variée et équilibrée, en ayant une activité physique régulière et en limitant l’exposition au soleil.

Pour éviter les cancers de demain, c'est aujourd'hui qu'il faut agir.

Le programme national de dépistage du cancer colorectal repose sur la réalisation, tous les 2 ans, d’un test immunologique. Il s'adresse à toutes les personnes âgées de 50 à 74 ans et qui ne présentent ni symptômes, ni antécédents personnels ou familiaux de polype, de cancer ou de maladie touchant le côlon ou le rectum, ni facteurs de risque particuliers. 

Le test de dépistage immunologique permet de détecter la présence de sang dans les selles. En effet, certains polypes ou cancers provoquent des saignements souvent minimes et donc, difficiles voire impossibles à détecter à l'œil nu.

C’est un test simple, rapide et indolore, à faire chez soi. Il est efficace et son analyse est fiable (0,15% de faux négatifs).

90% des cancers du col de l’utérus peuvent être évités. Pourtant le cancer du col de l’utérus touche chaque année plus de 3 100 femmes et est à l’origine de plus de 1 100 décès. Or, ce cancer peut être dépisté très tôt grâce à la réalisation d’un test de dépistage entre 25 et 65 ans. Ce test permet de détecter des lésions précancéreuses, liées à l’infection par papillomavirus humains (HPV), et de les traiter avant qu'elles ne se transforment en cancer. 

En France, plus de 10 millions de femmes se font dépister régulièrement. Et vous ?

Le dépistage des cancers du sein permet de détecter tôt une éventuelle anomalie ou un cancer, avant l'apparition de symptômes. Cette détection précoce augmente les chances de guérison : elle permet à 99 femmes sur 100 d’être en vie 5 ans après le diagnostic. Par ailleurs, les cancers détectés à un stade précoce nécessitent, en général, des traitements moins lourds et moins agressifs, avec moins de séquelles. 

Aujourd’hui, en Europe, 25 pays mènent un programme de dépistage similaire au programme français. Les études internationales estiment que ces programmes permettent d’éviter entre 15 % et 21 % des décès par cancer. 

Le dépistage des cancers du sein, de 50 à 74 ans, c'est tous les 2 ans. Chaque année, en France, plus de 2,5 millions de femmes se font dépister. Et vous ?