Journées scientifiques sur le dépistage des cancers 2020
L’Institut national du cancer, avec l’appui d’un comité de pilotage, a organisé des Journées scientifiques sur le dépistage des cancers (JSD2020) les 4 et 5 février 2020.
Ces journées ont réuni plus de 300 personnes.
Retrouvez les présentations faites au cours des JSD2020, classées par session.
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Session 1 - Mesurer et comprendre les comportements des populations et des professionnels de santé face au dépistage pour agir plus efficacement
Modération : Pierre ARWIDSON (Santé publique France, Direction de la prévention et de la promotion de la santé) - Caroline TOURNOUX-FACON (Centre régional de coordination des dépistages des cancers Nouvelle-Aquitaine)
Variations géographiques de participation aux dépistages des cancers colorectaux et du sein : identification des territoires à faible participation
- Cécile QUINTIN, Agnès ROGEL, Julie PLAINE et Bayane OUALI (Santé publique France)
La participation aux deux programmes de dépistage organisé actuellement déployés en France (sein et colorectal) est très hétérogène selon les départements. L’objectif de la présentation est de faire une analyse du lien entre les taux départementaux de participation à chacun de ces dépistages et d’identifier des territoires où la participation est particulièrement faible.
Disparités territoriales de recours au dépistage du cancer du col de l’utérus
- Anne-Marie KONOPKA, Thomas BARNAY, Nathalie BILLAUDEAU et Christine SEVILLA-DEDIEU (Fondation d'entreprise MGEN pour la santé publique, Université Paris-Est - Créteil - Laboratoire Érudite)
D’importantes disparités géographiques de recours au dépistage sont constatées. Cette présentation vise à mieux identifier les déterminants expliquant ces disparités territoriales tant au niveau des caractéristiques individuelles des femmes que des caractéristiques territoriales de leur lieu de résidence.
Les généralistes libéraux et le dépistage organisé des cancers : une participation non sans réserves
- Géraldine BLOY, Nathalie ADHÉRA et Laurent RIGAL (LEDi Université de Bourgogne EA 7467, Université Paris-Saclay et Inserm CESP 1018)
Cette présentation synthétise les principaux résultats du volet dépistage des cancers du sein et du cancer colorectal d'une étude sociologique par entretiens sur les pratiques préventives des médecins généralistes libéraux. Différents registres de réserves par rapport au dépistage organisé sont identifiés et interprétés à la lumière de leur culture professionnelle. Des nuances sont apportées en fonction du type de médecin et du type de cancer.
Dépistage organisé ou individuel du cancer du sein ? Attitudes et représentations des femmes
- Julie KALECINSKI et Véronique RÉGNIER-DENOIS (Laboratoire HESPER EA 7425, Université Jean-Monnet - St Étienne, Centre Hygée - ICLN)
Cette présentation vise à identifier des facteurs socio-économiques individuels et agrégés influençant la participation des femmes au dépistage organisé du cancer du sein dans 13 départements français, ainsi que d’évaluer l’impact d’une plaquette élaborée (DECIDEO) sur le processus de prise de décision des femmes par rapport à l’information habituelle.
Le Nudge pour encourager l’adoption de comportements bénéfiques en matière de santé : apports, limites et cas pratiques
- Beltrande BAKOULA (BVA Nudge Unit France)
Cette présentation vise à présenter les principes généraux du Nudge et ce que cela peut apporter pour des actions de prévention. Différents exemples dans le champ de la santé, qui ont été évalués, sont présentés.
Session 2 - Perspectives européennes sur le dépistage des cancers
Modération : Frédéric DE BELS (Institut national du cancer, Pôle santé publique et soins) - Françoise HAMERS (Santé publique France, Direction des maladies non transmissibles et traumatismes)
Priorités en termes de dépistage des cancers : expérience de la collaboration européenne iPAAC
- Satu LIPPONEN (Cancer Society of Finland - iPAAC, Work Package 5 "Cancer Prevention")
Cette intervention a comme objectif de présenter l’action conjointe de partenariat pour l’innovation des actions de lutte contre le cancer (Innovative Partnership for Action Against Cancer) iPAAC, son champ d’action dans le dépistage des cancers, les enjeux des innovations et les quatre priorités fixées pour le dépistage.
Social inequalities in cancer screening: a European perspective
- Anne MOLINA-BARCELÓ (Foundation for the Promotion of Health and Biomedical Research of Valencia Region - FISABIO, Spain)
Cette intervention, centrée sur les inégalités sociales face au dépistage des cancers en Europe, montre les inégalités d’incidence et de mortalité par cancer entre pays mais également au sein même de chaque pays. Elle présente un cadre théorique pour distinguer les actions à privilégier, basé sur l’universalisme proportionné et incluant une perspective d’équité.
Activités et résultats du groupe Dépistage du Centre international de recherche sur le cancer (CIRC/IARC)
- Catherine SAUVAGET (Centre international de recherche sur le cancer - CIRC/IARC)
Le Centre international de recherche sur le cancer dispose d’un groupe « Dépistage ». L’objectif de cette intervention est de présenter les missions et les activités de ce groupe, ainsi que ses priorités. Quelques exemples de travaux sont également présentés.
Challenges for colorectal cancer screening in Europe
- Bob STEELE (University of Dundee, Population Health and Genomics, School of Medicine, United Kingdom)
L’objectif de l’intervention est de montrer la diversité des pratiques en Europe concernant le dépistage du cancer colorectal, que ce soit les techniques de dépistage ou les modalités d’invitation, et les principaux défis pour accroitre la participation au programme.
Dépistage organisé du cancer colorectal : les priorités de l’United European Gastroenterology (UEG)
- Thierry PONCHON (past-chairman du Public Affairs Committee, UEG)
Cette intervention présente les deux succès et les deux priorités de l’United European Gastroenterology (UEG).
Session 3 - Les inégalités sociales face au dépistage : comprendre, mesurer et agir
Modération : Anne GARNIER (Centre régional de coordination des dépistages des cancers Auvergne-Rhônes-Alpes, Association des CORdonnateurs pour le DÉpistage des cancers) - Marc-Karim BENDIANE (Unité mixte de recherche 1252 SESSTIM, Aix-Marseille Université, Faculté de médecine)
Inégalités sociales et recours au dépistage du cancer du sein en France : revue "systématique"
- Agnès ROGEL (Santé publique France)
Les conclusions d’une revue de la littérature sont présentées pour synthétiser les résultats quantitatifs concernant l'association entre statut socioéconomique ou défaveur sociale et recours au dépistage du cancer du sein en France.
Appropriation des recommandations sur le dépistage par les femmes en situation socio-économique défavorisée : enjeux communicationnels et perspective d’action
- Coralie PEREIRA DA SILVA (Université Paris-Est Créteil / UPEC, Laboratoire Céditec)
L’étude présentée vise à comprendre le sens que les femmes en situation socio-économique défavorisée accordent aux recommandations relatives au dépistage et la façon dont elles les intègrent, ou non, à leur pratique.
Déterminants du dépistage du cancer du col de l’utérus parmi les femmes obèses
- Gwen MENVIELLE (Inserm, Sorbonne Université)
À partir des données de la cohorte Constances, cette présentation vise à identifier les facteurs de moindre recours au dépistage du cancer du col de l’utérus chez les femmes obèses et de présenter un cadre conceptuel.
Réduire les inégalités d’accès au dépistage des cancers au niveau local : le partenariat chercheurs-décideurs comme leviers d’action
- Marianne VIOT et Zoé VAILLANT (Ladyss, Université Paris Nanterre)
Cette présentation, issue de la recherche DECLIC, vise à montrer que la synergie d’acteurs créée à différentes échelles d’intervention va générer un décloisonnement entre les acteurs et produire des dynamiques locales susceptibles de contribuer à réduire ces inégalités intra-urbaines d’accès au dépistage du cancer du sein. Y sont aussi présentés les « ingrédients clés à considérer pour construire un partenariat ».
Amélioration de l’accès au dépistage du cancer du col de l’utérus par autoprélèvement HPV chez les femmes en situation de précarité
- Laura REQUES SASTRE (Médecins du monde)
Les résultats d’une étude visant à améliorer l’accès au dépistage du CCU des femmes en situation de précarité des programmes de Médecins du Monde sont présentés. Cette étude comparait deux méthodes (frottis ou auto-prélèvement) de dépistage du CCU afin de déterminer si l’auto-prélèvement améliorait l’accès au dépistage dans cette population.
Évaluation de l’intérêt de la "mammobile" dans la réduction des inégalités territoriales et sociales de dépistage du cancer du sein : essai prospectif en Normandie
- Guy LAUNOY (UMR 1086 ANTICIPE INSERM - Université Caen-Normandie)
L’intégration d'unités de mammographie mobiles (« mammobiles ») dans le programme de dépistage organisé du cancer du sein est-elle capable de réduire les inégalités territoriales et sociales de dépistage de ce cancer sur le territoire français ? Une recherche est actuellement conduite. Cette présentation expose ses objectifs et son dispositif méthodologique.
Session 4 - Mobiliser des leviers pour accroître la participation au dépistage
Modération : Josiane BROUSSE POTOCKI (Centre régional de coordination des dépistages des cancers Bretagne) - Sylviane DARQUY (Centre de recherche Inserm - Université de Bordeaux U1219 "Bordeaux Population Health", équipe EPICENE)
Essai randomisé multicentrique évaluant l’efficacité et le rapport coût-efficacité de l’utilisation des SMS dans la stratégie d’invitation au dépistage organisé du cancer du sein
- Ken HAGUENOER (Centre régional de coordination des dépistages des cancers Centre-Val de Loire, Service d'information médicale d'épidémiologie et d'économie de la santé, CHRU de Tours - EA 7505, Éducation, Éthique & Santé, Université de Tours)
L’étude présentée a comme objectif de comparer le taux de participation des femmes au dépistage organisé du cancer du sein en réponse à une stratégie consistant à intégrer l’envoi de SMS dans les invitations et les relances. L’intervention présentée est en deux phases : phase 1 avec l’envoi d’un SMS quelques jours avant invitation vs. invitation seule, phase 2 avec relance par SMS vs. relance par courrier.
Dépistage du cancer colorectal : impact de la mise à disposition facilitée du kit en appui à la mission de prévention du médecin généraliste en Corse
- Franck LE DUFF, Antoine GRISONI, Christian FILIPPI et Joseph ORABONA (Centre régional de coordination des dépistages des cancers Corse)
Les résultats présentés sont issus de deux actions menées en Corse consistant à rendre plus accessible le kit de dépistage du cancer colorectal, dans l’objectif d’augmenter les taux de participation au dépistage organisé du cancer colorectal. Une action a été conduite pour rendre accessible le kit en officine et une autre à été conduite en adressant directement le kit avec l’invitation.
Accompagnement de proximité vers la mammographie de dépistage du cancer du sein dans quatre quartiers en politique de la ville (Isère)
- Catherine EXBRAYAT (Centre régional de coordination des dépistages des cancers Auvergne-Rhône-Alpes)
Cette évaluation présente une action qui vise à augmenter la participation des femmes au dépistage des cancers du sein dans des quartiers en politique de la ville (QPV) où le taux de participation à ce dépistage est plus faible. Une action médico-sociale novatrice a été conduite pour sensibiliser les acteurs de la vie locale dans les QPV pour qu’ils puissent accompagner les femmes dans cette démarche.
Les déterminants psychosociaux de la participation au dépistage du cancer colorectal : une recherche pluriméthodologique
- Alice LE BONNIEC, Marie PRÉAU et Florence COUSSON-GÉLIE (IARC - EPSYLON - Dynamique des capacités humaines et des conduites de santé)
Le travail présenté vise à analyser les déterminants de la participation au dépistage à la fois du point de vue des patients et des médecins généralistes, dans une perspective théorique en psychologie et une méthodologie mobilisant différentes techniques qualitatives et quantitatives.
Agir contre les inégalités de recours au dépistage organisé du cancer du sein : une déclinaison de la stratégie d'action en fonction des contextes locaux
- Julia BARDES (Centre régional de coordination des dépistages des cancers Île-de-France, Université Paris Nanterre - Ladyss)
A partir de 50 diagnostics locaux réalisés sur le dépistage organisé du cancer du sein en Île-de-France entre 2010 et 2015 par des étudiants en géographie de la santé (Nanterre/UPEC), un travail a été conduit pour repérer les régularités, logiques récurrentes et configurations types de territoires associées à une plus ou moins bonne participation. L'objectif est la création d’un outil opérationnel d’aide à la décision pour aider les élus et acteurs locaux à agir plus efficacement en faveur de la promotion de ce dépistage.
Session 5 - Quelles perspectives (à court / moyen terme) pour les dépistages des cancers avec l'intelligence artificielle ?
Modération : Philippe-Jean BOUSQUET (Institut national du cancer, Direction de l'observation, des sciences des données et de l'évaluation) - Catherine VINCELET (Centre régional de coordination des dépistages des cancers Île-de-France)
Principes généraux de l'intelligence artificielle (IA) en imagerie médicale
- Guillaume CHASSAGNON (Radiologie, Hôpital Cochin - Université de Paris)
Après un historique de l’IA et quelques répères sur la terminologie, cette intervention présente les principes généraux du machine learning (et ses différents types d’apprentissage) et du deep learning et leurs applications pour le dépistage des cancers.
Le projet Deep-Piste : évaluer l’apport de l’IA dans le dépistage organisé du cancer du sein
- Antoine KHREICHE et Francisco ORCHARD (Centre régional de coordination des dépistages des cancers Occitanie, Épiconcept)
Le projet Deep-Piste, qui est présenté, vise à estimer l’impact en santé publique qu’aurait une IA en appui au dispositif du dépistage organisé du cancer du sein. Trois questions centrales y sont posées :
- Peut-on réduire le nombre des cancers de l’intervalle ?
- Quel Impact l’IA peut-elle avoir sur le diagnostic du cancer du sein dans le dépistage ?
- Peut-on personnaliser le délai entre 2 mammographies de dépistage ?
Session 6 - État des connaissances sur le dépistage du cancer du poumon : exemples de travaux en cours en France
Modération : Franck LE DUFF (Centre régional de coordination des dépistages des cancers Corse) - Viêt NGUYEN-THANH (Santé publique France, Direction de la prévention et de la promotion de la santé)
Dépistage du cancer broncho-pulmonaire par tomodensitométrie thoracique à faible dose chez les personnes fortement exposées au tabac : état des connaissances
- Gaëlle COUREAU (Registre général des cancers de la Gironde, Université de Bordeaux, Département de santé publique)
Plus le diagnostic par cancer broncho-pulmonaire (CBP) est précoce, plus la survie est améliorée, ce qui pose la question du déploiement d'un dépistage du cancer du poumon avec des technologies telles que la tomodensitométrie (TDM) faible dose. Les résultats d’une synthèse critique des études publiées sur le dépistage du CBP par le TDM faiblement dosé sont présentées avec comme questions principales celles de son efficacité, des inconvénients et des risques associés.
Dépistage du cancer du poumon par scanner thoracique basse irradiation dans la Somme : DEP KP80
- Olivier LELEU et Valérie PETIGNY (Centre hospitalier Abbeville - Centre régional de coordination des dépistages des cancers Hauts-de-France)
Un essai de dépistage organisé du cancer du poumon a été conduit dans la Somme avec l’appui du CRCDC Hauts-de-France. Les critères d’inclusion et d’exclusion étaient comparables à ceux de l’étude américaine NLST (personnes de 55-74 ans ayant un tabagisme supérieur à 30 paquets-année, fumeurs actifs ou sevrés depuis moins de 15 ans). Cette intervention présente le dispositif mis en place et ses principaux résultats.
Dépistage des cancers liés au tabagisme par scanner faible dose et recherche de cellules tumorales circulantes (DETECTOR)
- Jean TRÉDANIEL (Groupe hospitalier Paris Saint Joseph)
L'essai de dépistage du cancer du poumon DETECTOR, présenté dans cette intervention, sera proposé aux patients qui consultent ou sont hospitalisés dans un des services de médecine ou de chirurgie vasculaire du Groupe Hospitalier Paris Saint Joseph ou de l’Hôpital Européen Georges Pompidou pour une artériopathie oblitérante des membres inférieurs ou un anévrisme de l’aorte abdominale. Le dépistage des cancers liés au tabagisme se fera par imagerie (scanner thoracique faible dose) ainsi que par recherche de cellules tumorales circulantes.
Acceptabilité du dépistage du cancer du poumon et impact sur le sevrage tabagique : 3 ans d’expérience du programme LumaScan
- Sébastien GENDARME et Christos CHOUAID (CHI Créteil)
Une étude de faisabilité visant à évaluer un modèle de dépistage du cancer bronchopulmonaire est conduite au Centre hospitalier intercommunal (CHI) de Créteil : le programme LumaScan. Entre octobre 2016 et juin 2019, 301 participants ont été inclus, ayant bénéficié d’un dépistage et d’un accompagnement au sevrage tabagique. Cette intervention présente les résultats du sevrage tabagique et les facteurs prédictifs de réuissite du sevrage.
Session 7 - Personnaliser le dépistage : vers une meilleure prise en compte du niveau de risque
Modération : François EISINGER (Institut Paoli-Calmettes, Département d'anticipation et de suivi des cancers, Inserm) - Patricia SOLER-MICHEL (Centre régional de coordination des dépistages des cancers Auvergne-Rhône-Alpes)
Vers une intégration du suivi des personnes à risque élevé de cancer colorectal dans le dépistage organisé ? Restitution des échanges en atelier
- Sabrine TALEB (Institut national du cancer, Pôle santé publique et soins)
Des ateliers de travail avec les équipes des CRCDC ont eu lieu la veille des JSD2020. L’un d’eux portait sur l’une des actions (1.5) du Plan cancer 2014-2019 : « Proposer à chaque personne la modalité de dépistage et de suivi adapté à son niveau de risque en intégrant les personnes à risque aggravé dans les programmes de dépistage ». Cet atelier avait comme objectif d’initier une réflexion sur les enjeux et les modalités pour intégrer dans le dépistage organisé les 15 % de personnes à risque élevé de cancer colorectal. Cette présentation restitue les échanges de l’atelier et les principaux enjeux.
Enjeux éthiques d'un dépistage personnalisé en fonction des risques individuels de survenue du cancer
- Sandrine DE MONTGOLFIER (IRIS / Institut de recherche interdisciplinaire sur les enjeux sociaux - UPEC/INSPE)
Cette présentation est centrée sur les enjeux éthiques d’un dépistage personnalisé et le changement de paradigme qu’entraînent l’évaluation individuelle des risques de cancer et le passage d’une proposition identique pour une population à une proposition stratifiée en fonction des risques voire personnalisée au niveau individuel ou familial.
Aider les professionnels de santé des soins primaires à relever le défi du dépistage personnalisé des cancers
- Jacques CORNUZ (Centre universitaire de médecine générale et santé publique - Unisanté, Lausanne)
La personnalisation du dépistage des cancers passe par une information claire en direction des personnes bénéficiaires, mais également par une décision partagée. Cette présentation dresse les principaux enjeux du partage de l’information et de la décision, ainsi que de la communication sur le risque et les bénéfices.
Enjeux de la personnalisation du dépistage du cancer du sein, outils d'estimation des risques
- Suzette DELALOGE (Gustave Roussy, service de sénologie)
Cette intervention présente le rationnel et les données disponibles pour justifier un dépistage stratifié sur le risque individuel et les échelles existantes permettant d’estimer de façon fiable le risque individuel de cancer aujourd’hui. Elle présente l’étude MyPeBs, qui compare un modèle « standard » de dépistage (selon le standard du pays) et un modèle basé sur le risque individuel de cancer du sein permettant d’apporter une preuve de concept prospective à la personnalisation du dépistage du cancer du sein.
Programme national de dépistage des cancers du sein et de la thyroïde post traitement par radiothérapie à un jeune âge (DeNaCaPST)
- Charlotte DEMOOR-GOLDSCHMIDT (Inserm/CESP - CHU d'Angers, Service d'oncologie pédiatrique)
Il existe un haut risque de cancer du sein et de la thyroïde chez les adultes ayant eu, à un jeune âge, un traitement par radiothérapie. Un certain nombre de recommandations existent mais celles-ci ne sont pas (systématiquement) suivies, d’où la mise en place du programme DeNaCaPST, présenté au cours de cette session.