Greffe de cellules souches hématopoïétiques ou de moelle osseuse
La moelle osseuse est un tissu contenu dans tous les os du corps. C'est le lieu où sont fabriquées les cellules souches hématopoïétiques. Celles-ci sont à l’origine des différentes cellules du sang : les globules rouges, les globules blancs et les plaquettes.
Parfois et sous certaines conditions, le traitement de certains cancers hématopoïétiques (leucémies, lymphomes ou encore myélomes) consiste à greffer au patient des cellules souches hématopoïétiques.
On parle d’autogreffe lorsque ces cellules proviennent du patient et d’allogreffe lorsqu’elles proviennent d’un donneur.
La greffe de cellules souches, dans quels cas ?
La greffe de cellules souches peut être réalisée comme premier traitement, en cas de risque élevé de récidive ou encore lors d’une rechute.
Comment réalise-t-on la greffe de cellules souches ?
Plusieurs étapes sont nécessaires avant d’effectuer une greffe :
- phase 1 : une chimiothérapie dite d’induction, effectuée sur une période plus ou moins longue, a pour but de diminuer le nombre de cellules malades ;
- phase 2 : les cellules souches sont prélevées sur le patient dans le cas d’une autogreffe ou sur le donneur dans le cas de l’allogreffe. La poche contenant le greffon est ensuite congelée ;
- phase 3 : un traitement intensif visant à détruire toutes les cellules tumorales est réalisé sur une courte période. Ce traitement intensif entraîne une très forte diminution des globules rouges et blancs et des plaquettes, appelée aplasie. Pour éviter tout risque d’infection, le patient reste en chambre stérile ;
- phase 4 : le greffon de cellules souches est injecté par perfusion dans une veine. Les cellules souches hématopoïétiques retrouvent alors leur place dans la moelle osseuse. Le patient reste en chambre stérile le temps que ses cellules se régénèrent.
Attention !
Il ne faut pas confondre la moelle osseuse et la moelle épinière ; cette dernière est le prolongement du système nerveux central à l'intérieur de la colonne vertébrale.
Prévenir et gérer les effets indésirables des traitements anticancéreux
Les traitements anticancéreux peuvent avoir divers effets indésirables. Ils varient selon les thérapies utilisées, les techniques, les dosages et les personnes. La présence, ou l’absence, d’effets indésirables n’est pas liée à l’efficacité des médicaments.
Certains effets indésirables peuvent être limités ou évités grâce à des traitements préventifs ou des conseils pratiques. Il est donc important de signaler tout symptôme inhabituel au cours d’un traitement, afin que le médecin puisse prendre des mesures adéquates.
Des conseils adaptés pour prévenir et gérer les effets indésirables sont disponibles dans nos dossiers sur les traitements de chaque type de cancer.
Dans les contenus à destination des professionnels de santé, vous pouvez aussi en savoir plus sur les effets indésirables des anticancéreux oraux par molécules.