La fatigue liée à une radiothérapie

Une radiothérapie consiste à délivrer une dose de rayons sur la tumeur et sa région. Ces rayons entraînent des lésions au niveau des cellules cancéreuses, ce qui provoque leur destruction. Si la quantité de globules blancs, globules rouges ou plaquettes chute de façon trop importante, on parle d’aplasie. Elle est souvent responsable de fatigue.

La plupart des radiothérapies n’entraînent aucun impact sur les composants du sang. Seules les irradiations qui touchent une partie importante de la moelle osseuse, comme les irradiations larges du thorax, de l’abdomen, du bassin ou de la colonne vertébrale, nécessitent des précautions et une surveillance particulière. C’est également le cas si une chimiothérapie est associée à la radiothérapie.

Si la quantité de globules blancs, globules rouges ou plaquettes chute de façon trop importante, on parle d’aplasie. Elle est souvent responsable de fatigue.

Des prises de sang sont régulièrement réalisées pour surveiller la quantité des composants du sang et prévenir une aplasie. Cependant, une aplasie est rare lors d’un traitement par radiothérapie.

Pourquoi la radiothérapie fatigue ?

Une fatigue pendant une radiothérapie est très fréquente. L’annonce de la maladie génère parfois une anxiété, voire une dépression. L’aspect très technique de la radiothérapie peut aussi être en cause.

Les déplacements, le plus souvent quotidiens, entre le domicile et l’hôpital accentuent encore la fatigue. Celle-ci s’installe de manière progressive au fur et à mesure du traitement qui dure généralement entre cinq et sept semaines. Pour certains patients, la fatigue diminue le week-end dans la mesure où il n’y a pas de séance de radiothérapie et pas de déplacement.

La fatigue est plus importante en fin de traitement et peut perdurer deux à trois mois après la fin de la radiothérapie.

Les effets secondaires des rayons

Les rayons atteignent la tumeur mais également les tissus et les organes sains. Ils peuvent provoquer des effets secondaires. Ces effets varient en fonction de la région sur laquelle les rayons sont dirigés : tube digestif, vessie, poumon, cerveau.

Ils se manifestent par des nausées, des vomissements, une diarrhée, une cystite, une gêne respiratoire ou une somnolence. La fatigue est aussi liée à la douleur physique lorsque des métastases osseuses se sont développées par exemple.

Les études scientifiques ont montré que la fatigue est plus ou moins intense en fonction de l’endroit où est située la tumeur et de la zone irradiée. Ces études ont également montré qu’elle est plus importante si la personne malade était déjà fatiguée avant le traitement. C’est pourquoi il est essentiel d’évaluer votre état de fatigue avant de débuter une radiothérapie : cela permet de comprendre les raisons de l’augmentation de la fatigue et d’essayer d’agir dans la mesure du possible. Une prise en charge adaptée peut ainsi être envisagée pendant le traitement.

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