Faire face à la maladie
Le diagnostic d'une tumeur du cerveau bouleverse la vie de la personne malade, de sa famille et de ses proches.
Après le choc du diagnostic, apparaissent des sentiments d’incrédulité (ce n’est pas possible que cela m’arrive, " ils se sont trompés "…), de la peur, de la colère, et souvent, l’angoisse de perdre ses facultés mentales ou de voir ses fonctions physiques se dégrader.
Il est important de ne pas rester seul.
Dès l’annonce de la maladie, des professionnels spécialisés peuvent recevoir le patient et ses proches pour les informer, les aider à parler, à trouver les mots, à faire face à cette épreuve : un psychiatre, un psychologue ou un assistant social. Il est possible de rencontrer ces professionnels au sein de l'établissement de soins ou en dehors.
Des associations de patients peuvent également apporter une aide morale ou matérielle.
Quelques conseils pour le quotidien
- Trouver des façons d’exprimer ses sentiments par la parole ou dans un journal.
- S'octroyer du temps et de l’espace.
- Dégager le temps nécessaire pour se reposer.
- Marcher ou faire un peu de sport.
- Parler à des patients qui ont eu une tumeur cérébrale.
- S'informer sur ce qui a aidé d’autres patients et d’autres familles à vivre avec une tumeur.
- Transformer son cadre de vie afin de créer un environnement plus sain.
- Consacrer le temps nécessaire pour régler et anticiper les problèmes matériels qui sont sources de soucis (prêts bancaires, loyers, impôts, etc.).
- Mettre de l’ordre dans ses affaires : savoir ses proches protégés dans tous les cas est un facteur d’angoisse en moins.
Et les médecines complémentaires ?
Les médecines complémentaires correspondent à des actes médicaux ou paramédicaux proposés en complément des traitements spécifiques du cancer (chirurgie, chimiothérapie, radiothérapie, etc.). Elles regroupent notamment l’acupuncture, l’ostéopathie ou l’homéopathie.
Les patients en attendent un effet supplémentaire, le plus souvent une prise en charge plus globale qui prenne en compte certains effets secondaires tels que la fatigue, les nausées ou l’anxiété. Ce peut être aussi une façon pour eux de se montrer actifs et dynamiques dans le combat à mener.
« En complément de ses traitements, la rencontre d’un médecin homéopathe-acupuncteur a apporté un soutien moral et physique à Clotilde. Elle est devenue actrice et non pas victime de sa maladie. Nous avons toujours informé l’oncologue de nos démarches. Bien que réticent au départ, il a pu constater lui aussi combien ça avait contribué au bien-être de Clotilde ». Marc et Sylvie, parents de Clotilde.
Chacun doit pouvoir choisir en toute connaissance de cause et avec l'aide de son médecin ce qui l’aide à supporter au mieux les traitements. Dans tous les cas, ces médecines complémentaires ne sauraient remplacer les traitements habituels du cancer.
Voir la fiche Que penser des médecines complémentaires ?