Est-ce que ca va faire mal ?
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Il est parfois difficile de prévoir si un acte médical va être douloureux ou non. La douleur dépend à la fois de la nature de l’acte et de votre situation personnelle.
D’une manière générale, tous les soins qui consistent à pénétrer dans le corps sont potentiellement douloureux. On parle d’actes ou de soins invasifs : les piqûres, les examens d’imagerie internes (comme les endoscopies), etc.
Ces gestes médicaux sont plus ou moins douloureux en fonction des outils utilisés (finesse d’une aiguille par exemple), de la zone du corps concernée (en profondeur ou à la surface du corps), de la longueur du soin, etc.
D’autres soins sont habituellement indolores, mais renforcent des douleurs déjà existantes : si vous souffrez de douleurs osseuses, le fait de devoir rester allongé sur une table d’examen peut augmenter vos douleurs.
Chaque personne a un seuil de tolérance à la douleur différent. Un soin peut donc être jugé supportable par un patient et insupportable par un autre. La tolérance à la douleur diminue au fur et à mesure de la maladie et des traitements.
Les circonstances dans lesquelles le soin est réalisé entrent également en compte: l’anxiété, les expériences positives ou négatives passées (comme un mauvais souvenir de prise de sang), la douleur présente avant le soin, les gestes du soignant, la relation de confiance entre le patient et le soignant. Tous ces éléments ont une influence sur la perception de la douleur et la manière dont chaque soin est ressenti.
Pour juger si un soin risque d’être douloureux, les soignants doivent donc prendre en compte à la fois la nature de l’acte médical et votre situation personnelle.
Une mesure préventive contre la douleur doit être proposée à chaque fois qu’un soin est potentiellement douloureux ou que vous le ressentez comme tel.
Vous êtes le mieux placé pour juger si un soin vous semble pénible ou douloureux, même s’il ne l’est pas pour une autre personne. Vous avez le droit de demander des moyens efficaces pour ne pas souffrir inutilement, même s’il s’agit d’un geste médical banal.