La vie professionnelle et la situation financière
La dégradation de la situation professionnelle des personnes touchées se confirme car les personnes les plus vulnérables sur le marché de l’emploi sont davantage impactées par la maladie.
26,3% des personnes ont vu leurs revenus baisser
Les personnes les plus concernées par une diminution de revenus sont celles qui ont perdu leur emploi depuis le diagnostic, celles qui exerçaient un métier d’exécution ou étaient travailleurs indépendants, ainsi que celles qui rapportent des séquelles importantes.
Parmi les personnes en emploi au diagnostic : 20% ne travaillent plus cinq ans après.
Les pertes d’emploi ont surtout lieu pendant les deux premières années. La perte de l’emploi occupé au diagnostic concerne davantage les personnes réputées les plus vulnérables sur le marché du travail : les moins de 40 ans et les plus de 50 ans, les personnes les moins diplômées, celles exerçant des métiers d’exécution et qui ont un contrat de travail précaire. Les salariés sont plus touchés que les indépendants.
Parmi les personnes en emploi au diagnostic : 54,5% ont gardé le même emploi cinq ans après.
Si près de la moitié des personnes a gardé le même emploi, 17,4% en ont changé, 5,9% sont au chômage, 7,5% en invalidité, et 13% à la retraite.
Parmi les salariés en emploi au diagnostic : 24% ont repris en temps partiel thérapeutique.
Deux personnes sur trois (77%) en emploi au diagnostic ont eu au moins un arrêt-maladie au cours des 5 ans après le diagnostic, cette proportion étant moindre parmi les indépendants et les salariés de très petites entreprises. Parmi les salariés, le temps partiel thérapeutique survient en moyenne 17 mois après le diagnostic et il est plus fréquent pour les femmes.