Surcharge pondérale après un diagnostic de cancer

Après le diagnostic d’un cancer, la surcharge pondérale s’avère délétère ou bénéfique selon les localisations. 

Si la surcharge pondérale peut avoir un effet délétère chez les patients atteints de cancer du sein, colorectal et du rein, elle a probablement, à l’inverse, un effet bénéfique en diminuant la mortalité chez les patients atteints de cancer du poumon et de l’œsophage.

Tout au long du parcours de soins, il est impératif d’évaluer l’état nutritionnel de votre patient avec, notamment, le contrôle et le suivi de son poids.

Consulter notre page Surcharge pondérale et cancers, pour en savoir plus sur le repérage de la surcharge pondérale chez vos patients.

Niveaux de preuve pour la surcharge pondérale

Les recommandations selon les localisations de cancer 

Cancers du côlon-rectum, du sein et du rein

Pendant les traitements, il est recommandé d’éviter la prise de poids pour les patients de poids normal ou en excès de poids. Il est cependant inapproprié de faire perdre du poids aux patients présentant une surcharge pondérale pendant cette période.

Après les traitements, il apparait bénéfique d’atteindre et de maintenir un poids normal. Mais attention, pour les personnes présentant une obésité, l’atteinte d’un IMC entre 25 et 30 kg/m2, est un objectif plus réaliste ; et pour les patients de plus de 70 ans, la perte de poids n’est pas appropriée.

Cancers du poumon et de l'œsophage

Il est recommandé d’éviter toute perte de poids.


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