Lymphome non hodgkinien : quels sont les effets indésirables des cellules CAR-T ?
L’immunothérapie par cellules CAR-T comporte également des effets indésirables, parfois graves. Le syndrome de relargage des cytokines se produit le plus souvent durant les deux premières semaines après l’injection des lymphocytes modifiés. Ces derniers entraînent, par réaction du système immunitaire, une grande production de cytokines, des substances qui servent à la communication entre les cellules.
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Quels sont les symptômes possibles provoqués par un syndrome de relargage des cytokines ?
Cela provoque des symptômes tels que :
- de la fièvre parfois très élevée ;
- des douleurs musculaires et articulaires ;
- des rashs cutanés ;
- des maux de tête.
Ce syndrome peut aussi s’accompagner d’une insuffisance rénale, hépatique, pulmonaire ou cardiaque.
Dès l’injection des cellules CAR-T, les patients bénéficient d’une surveillance rapprochée par l’équipe médicale pour détecter rapidement les premiers symptômes.
Quels peuvent être les effets indésirables neurologiques ?
Des effets indésirables neurologiques, transitoires mais parfois gênants, peuvent également se produire dans les huit premières semaines après l’administration des cellules CAR-T.
Il s'agit, par exemple, de convulsions, de tremblements, d'états de confusion, de difficultés d’élocution ou de pertes de connaissance.
La plupart de ces symptômes régressent complètement grâce à des soins adaptés.