PAIR gynécologie

L’Institut national du cancer, la Ligue contre le cancer et la Fondation ARC pour la recherche sur le cancer ont mis en œuvre un programme d’actions intégrées de recherche (PAIR) sur les cancers gynécologiques (PAIR gynécologie) en 2011. Six projets ont été retenus pour un montant total de 3,4 millions d'euros.

Les cancers gynécologiques représentent environ 9 % des cancers chez la femme en France. En 2015, l’incidence cumulée des cancers du col de l’utérus, du corps utérin et de l’ovaire y était estimée à plus de 15 400.Le pic d’incidence est maximal pour le cancer du col de l’utérus entre 30 et 50 ans, alors que les cancers du corps de l’utérus et de l’ovaire touchent surtout les femmes après 60 ans. Ces 3 localisations sont des cancers de pronostic intermédiaire mais la survie relative à 5 ans des cancers de l’ovaire est d’environ 40% tandis que celle des autres localisations est supérieure à 70%.

Le 29 juin 2011, l’Institut, la Ligue et la Fondation ARC ont organisé un séminaire national sur ces cancers afin de présenter les résultats des travaux de réflexion menés par un comité de pilotage multidisciplinaire, présidé par le Dr Isabelle Ray Coquard (CLCC Léon Bérard, Lyon) et d’en identifier les axes prioritaires de recherche.

Ce séminaire s’est tenu dans le cadre de la préparation de l’appel à projets national PAIR gynécologie, lancé en octobre 2011 et articulé autour de quatre grands axes :

  • épidémiologie des cancers gynécologiques, dépistage, inégalités et accès aux soins, notamment parce que les cancers du col de l’utérus touchent surtout des femmes jeunes, malgré un dépistage disponible et que la détection précoce des cancers de l’ovaire modifie radicalement la prise en charge et le pronostic de cette tumeur ;
  • retentissement des cancers gynécologiques et de leurs traitements. Jusqu’à présent, l’incidence et le type de séquelles des cancers gynécologiques, en particulier physiques, psychologiques ou sociales ont très peu été étudiées en France et l'intensité des traitements entraîne un retentissement fonctionnel encore insuffisamment pris en compte ;
  • biologie et identification de marqueurs diagnostiques, pronostiques et de réponse aux traitements de la maladie pour faire progresser les connaissances sur la genèse de la maladie et de son évolution ;
  • innovations thérapeutiques sur lesquelles repose l’amélioration de la prise en charge des patientes.

Après ce séminaire, un appel à projets compétitif avait été lancé et six projets avaient été retenus. Ils ont été financés pour un montant total de 3.4 millions d’euros. Les résultats de ces projets ont fait l'objet d'un séminaire de restitution qui s'est tenu le 23 novembre 2018 à La Rochelle, dans le cadre du congrès de la SFOG (Société française d’oncologie gynécologique).

Contact à l'Institut

Mme Céline Faure-Mercier
Département de recherche clinique
Mail : cfaure@institutcancer.fr


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