Les projets
Le Living Lab de l’Institut national du cancer a pour ambition d'accélérer le passage à l’échelle du territoire, des innovations à impact dans la lutte contre les cancers. Il place résolument le patient au cœur du dispositif afin de faciliter l'accès à l'information, le connecter à tout un écosystème de valeur et lui permettre de contribuer aux innovations liées au traitement et à l’amélioration de la qualité de vie. Cette démarche, qui s'inscrit pleinement dans la Stratégie décennale de lutte contre les cancers, permet de développer des projets à fort impact.
Déploiement national de la télésurveillance au bénéfice des patients atteints de cancer de mauvais pronostic
En février 2022, L’Institut national du cancer a lancé un appel à candidatures pour accompagner plusieurs consortia d'acteurs constituant des organisations de télésurveillance qui correspondent aux besoins identifiés des patients et des équipes. L’objectif de cet appel était de permettre de co-construire avec tous les acteurs (patients, professionnels de santé, institutions publiques et privées, chercheurs, etc.) les conditions de réalisation et la stratégie de déploiement national de la télésurveillance pour tous les patients atteints de cancer de mauvais pronostic. Il visait également à :
- Définir des structures dédiées à la télésurveillance et à identifier des équipes professionnelles en ville et à l’hôpital ;
- Articuler les différents acteurs impliqués dans la télésurveillance et les acteurs non directement impliqués (définition du circuit de la donnée, du partage d’information dans un objectif de prise en soin globale coordonnée) ;
- Co-définir les critères d’évaluation de la plus-value des organisations de télésurveillance chez les patients atteints de cancer de mauvais pronostic. Il s’agit de pouvoir mesurer l’impact des organisations dans leurs dimensions médicales, économiques, sociales et écologiques ;
- Co-définir une stratégie de déploiement national de la télésurveillance chez les patients atteints de cancer de mauvais pronostic (guide de mise en œuvre opérationnelle des organisations de télésurveillance, formation des professionnels, stratégie de conduite du changement des pratiques professionnelles, communication, etc.).
Cette stratégie de déploiement devrait inclure des retours qualitatifs et quantitatifs et s’appuyer sur des terrains d’expérimentations afin de tirer une évaluation globale du dispositif.
L’Institut accompagnera également les consortia pour l'obtention d'une prise en charge dans le droit commun de leurs activités de télésurveillance chez les patients atteints de cancer de mauvais pronostic.
Les consortia sélectionnés sont Nouveal (avec l’AP-HP – Assistance Publique-Hôpitaux de Paris) et Resilience (avec l’Institut Gustave Roussy de Villejuif). Au fil de l’accompagnement (12 mois), chaque consortium intégrera d’autres membres, selon les thématiques travaillées, afin d’assurer l’intégration des perspectives des différents acteurs.
Plus d'information à venir prochainement.