Questions-Réponses

  • À quoi est dû le cancer du rein ?

    Un cancer apparaît lorsqu'une cellule du rein initialement normale se transforme, puis se multiplie de façon incontrôlée jusqu'à former un amas de cellules anormales qu'on appelle une tumeur. Trois facteurs de risque sont connus pour favoriser le développement du cancer du rein ; il s'agit du tabac, de l'obésité et du fait d'être traité par dialyse depuis plus de trois ans. Il faut noter que la présence d'un ou plusieurs facteurs de risque n'entraîne pas systématiquement l'apparition d'un cancer. Inversement, un cancer peut se développer sans qu'aucun des facteurs de risque ne soit présent. Dans de rares cas, le cancer du rein est dû à une prédisposition génétique.

  • Lorsque des symptômes se manifestent, il s'agit le plus souvent de la présence de sang dans les urines, d'une douleur dans le flanc ou d'une masse palpable dans le bas du dos, au niveau des vertèbres lombaires. Le cancer du rein entraine parfois des symptômes qui ne sont pas spécifiques comme une altération de l'état de santé général avec une perte de poids et/ou une fièvre inexpliquée. Il est important d'informer son médecin si un ou plusieurs de ces symptômes apparaissent ; il réalisera un bilan afin d'en déterminer l'origine.

  • La chirurgie et les médicaments anticancéreux sont les deux principaux traitements utilisés pour traiter le cancer du rein.

    La chirurgie est le traitement de référence des cancers localisés. Son objectif est de supprimer la totalité de la tumeur. Pour cela, elle consiste à retirer le rein en entier ou seulement la partie du rein où se trouve la tumeur.

    Les médicaments anticancéreux sont utilisés pour traiter les cancers du rein qui ont formé des métastases. Leur objectif est de ralentir, voire arrêter la progression de la maladie et de soulager les symptômes provoqués par la tumeur et les métastases. Il s'agit de médicaments de thérapies ciblées et parfois d'immunothérapie dont l'action consiste respectivement à bloquer la croissance des cellules cancéreuses et à stimuler les défenses immunitaires contre les cellules cancéreuses. Selon les situations, une chirurgie du rein semblable à celle des cancers localisés et/ou une chirurgie permettant de retirer certaines métastases peuvent s'ajouter au traitement par les médicaments.

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  • Dans le langage médical, la notion de « chances de survie » correspond au pronostic. Le pronostic est évalué à partir d'une donnée statistique, le taux de survie à cinq ans qui désigne le nombre de personnes qui sont en vie cinq ans après le diagnostic. Cette donnée doit être interprétée avec beaucoup de précaution. Il s'agit d'une moyenne qui ne peut pas être appliquée à un cas individuel. Le pronostic est en effet différent en fonction du type de cancer, de son grade et de son stade au moment du diagnostic.

    Le cancer du rein est associé à un bon pronostic lorsqu'il est diagnostiqué à un stade localisé, ce qui est le cas de plus de la moitié des patients. Le pronostic est moins bon lorsque le cancer est diagnostiqué à un stade plus avancé. Il est à noter que les statistiques disponibles actuellement reposent sur des données qui ne tiennent pas compte des progrès les plus récents réalisés en matière de traitements.

  • D'une manière générale, le suivi repose sur des examens cliniques réalisés lors de consultations avec votre médecin, des examens biologiques (analyses de sang) et des examens d'imagerie (scanner, IRM). Ce suivi varie en fonction du stade de la maladie au moment où elle a été diagnostiquée et du traitement reçu. Actuellement, il n'existe pas de recommandation de référence pour le suivi ; le médecin adapte la fréquence des consultations de contrôle et la nature des examens à réaliser à la situation de chaque patient.

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