Nota Bene Cancer

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Sommaire du n° 435 du 10 janvier 2020

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Étiologie

Facteurs exogènes : Alcool (1)

Menée en Suède par questionnaires auprès de 57 654 femmes dont 957 patientes atteintes d'un cancer du sein (âge médian : 54 ans), cette étude analyse l'effet de facteurs liés au mode de vie (consommation d'alcool et activité physique) sur le risque à 10 ans de développer la maladie

International Journal of Cancer, sous presse, 2019 (article en libre accès)

Facteurs exogènes : Nutrition et activité physique (2)

Menée à l'aide de données portant sur 9 886 femmes afro-américaines ménopausées (âge : 50-79 ans ; durée de suivi : 13 ans), cette étude analyse l'association entre des facteurs liés au mode vie modifiables (qualité de l'alimentation, activité physique), le risque de cancer et de décès attribuables à l'obésité


Menée aux Etats-Unis auprès de 1 170 patients atteints d'un cancer de la tête et du cou et de 1 303 témoins, cette étude analyse l'association entre la qualité de l'alimentation, évaluée à l'aide de 3 indicateurs, et le risque de développer la maladie


Facteurs exogènes : Exposition professionnelle (3)

A partir d'une revue systématique de la littérature publiée jusqu'en juillet 2018 (12 études), cette méta-analyse évalue l'association entre une exposition professionnelle au formaldéhyde et le risque de lymphome non hodgkinien

BMC Cancer, Vol. 19 (1) , pp. 1245, 2019 (article en libre accès)

Menée aux Etats-Unis à partir des données des cohortes "the Nurses’ Health Study" et "the Nurses’ Health Study II" portant au total sur 189 933 femmes, cette étude analyse l'association entre le travail de nuit en horaires rotatifs et le risque de cancer hématopoïétique (1 910 cas), par sous-types

JNCI Cancer Spectrum, sous presse, 2020 (article en libre accès)

Menée aux Etats-Unis à partir de données de la cohorte "Sister study" portant sur 48 451 femmes (durée moyenne de suivi : 9,1 ans), cette étude analyse l'association entre les horaires de travail posté et le risque de cancer du sein (3 191 cas)

Cancer Epidemiology Biomarkers & Prevention, sous presse, 2020 (résumé)

Facteurs exogènes : Environnement (2)

A partir d'une revue systématique de la littérature publiée jusqu'en avril 2019 (14 études), cette méta-analyse évalue l'association entre le temps passé au soleil et le risque de cancer du sein

Environmental Health Perspectives, Vol. 128 (1) , pp. 016002, 2020 (article en libre accès)

Menée aux Etats-Unis sur la période 1993-2013 auprès de 118 441 femmes et de 96 810 hommes (âge moyen : 60,5-61,3 ans), cette étude analyse l'association entre une exposition aux polluants de l'air ambiant et le risque de cancer du cerveau (94 hommes, 116 femmes) et de méningiome (130 hommes, 425 femmes), en fonction du sexe et de l'origine ethnique


Facteurs exogènes : THS et contraceptifs (1)

Menée à l'aide des données des registres américains des cancers et auprès de 1 267 femmes sous traitement androgène (âge moyen : 61 ans), cette étude analyse l'effet à long terme de ce traitement sur le risque de cancer du sein invasif (11 cas)


Facteurs exogènes : Agents infectieux (1)

Menée au Danemark sur la période 2000-2015 auprès de 12 271 patients atteints d'un cancer de la vessie (âge médian : 72 ans ; 75% d'hommes), cette étude analyse l'association entre une utilisation d'antibiotiques spécifiques aux infections urinaires et le risque de développer la maladie, en fonction du type de tumeur et de la dose utilisée


Facteurs exogènes : Autres (2)

Menée aux Etats-Unis auprès d'une cohorte incluant 463 049 personnes (âge : 50-71 ans ; durée médiane de suivi : 15,5 ans), cette étude analyse l'association entre des facteurs liés au mode de vie et le risque de néoplasme myéloprolifératif (490 cas), en fonction du sexe


Dossier

Menée aux Etats-Unis à l'aide de données portant sur 257 044 femmes (âge médian : 57 ans ; durée médiane de suivi : 11,2 ans), cette étude analyse l'association entre une utilisation de talc pour l'hygiène génitale et le risque de cancer de l'ovaire



Facteurs endogènes (7)

Menée en Chine sur la période 2010-2015 auprès de 69 742 personnes exemptes de diabète (âge moyen : 50 ans ; durée médiane de suivi : 5 ans), cette étude analyse l'association entre l'évolution de la glycémie à jeûn et le risque de cancer (1 364 cas dont 472 cancers gastro-intestinaux), puis examine l'influence de l'indice de masse corporelle sur cette association


A partir d'une revue systématique de la littérature publiée jusqu'en janvier 2019 (45 études), cette méta-analyse évalue la prévalence de Fusobacterium nucleatum dans les tumeurs colorectales puis analyse l'association entre cette bactérie, le risque de cancer colorectal et la survie associée


Dossier

Menée en Asie de l'Est, sur la période 2008-2018, à l'aide d'échantillons de sang et de salive collectés auprès de 20 402 témoins et de 1 417 patients atteints d'un lymphome T ou NK extraganglionnaire de type nasal, cette étude d'association sur le génome entier identifie de nouveaux loci de susceptibilité à la maladie


The Lancet Oncology, sous presse, 2020 (commentaire)

Dossier

A l'aide de données portant sur le génome entier de 9 040 patients atteints d'un cancer du pancréas et de 12 496 témoins, cette étude d'association à l'échelle du transcriptome identifie de nouveaux gènes de susceptibilité à la maladie



Menée en Allemagne auprès de 2 407 patients atteints d'un cancer colorectal et de 2 454 témoins (âge médian : 69 ans ; 59 % d'hommes), cette étude analyse l'association entre l'indice de masse corporelle et le risque de développer la maladie, par sous-types moléculaires et en fonction du sexe

The American Journal of Clinical Nutrition, sous presse, 2020 (résumé)

Menée en Chine auprès de 248 patients atteints d'un cancer colorectal et de 463 témoins, cette étude analyse l'association entre 6 polymorphismes à simple nucléotide du gène de l'interleukine-4 (IL-4) et le risque de développer la maladie


Menée au Canada sur la période 2002-2006 à l'aide d'échantillons sanguins prélevés sur 522 patientes atteintes d'un cancer de l'endomètre et sur 976 témoins, cette étude analyse l'association entre les niveaux circulants d'hormones sexuelles endogènes (œstrone, œstradiol, globuline de liaison aux hormones sexuelles, testostérone et androstènedione) et le risque de développer la maladie