Lancement d’une campagne d’information sur la vaccination contre les cancers HPV

22/04/2022

Publics cibles : Patients/Proches/Grand public | Professionnels de santé | Tous les publics
Thèmes : Santé publique

A l’occasion de la semaine européenne de la vaccination du 25 avril au 1er mai 2022, l’Institut national du cancer développe une campagne d’information sur la vaccination contre les infections liées aux papillomavirus humains (HPV) à destination des parents et des professionnels de santé.

La vaccination contre les HPV prévient aujourd’hui 90 % des infections à l’origine des cancers HPV induits (col de l’utérus, vulve, vagin, anus…). Recommandée pour les filles et les garçons dès 11 ans, elle suscite cependant de nombreuses interrogations chez les parents.

Afin de les sensibiliser à l’importance de cette vaccination et d’accompagner les professionnels de santé, qui jouent un rôle prépondérant dans l’information sur le sujet, l’Institut lance une campagne en deux volets :

  • La campagne « On ne les protège jamais trop », à destination des parents, sera diffusée dans les cabinets médicaux et sur les réseaux sociaux.
  • La campagne « Le vaccin contre les HPV, il est vraiment sûr docteur ? », sera diffusé directement auprès des professionnels de santé.

A travers ces prises de parole, l’Institut rappelle l’ensemble des outils développés pour répondre aux questions des parents et outiller les professionnels de santé, pierre angulaire dans la recommandation de la vaccination. Cette sensibilisation apparaît d’autant plus importante que la vaccination contre les HPV pâtit d’une faible couverture vaccinale. Seules 37,4 % des jeunes filles de 16 ans ont reçu un schéma vaccinal complet en 2021.

Quelques chiffres clés

Il existe près de 200 types de papillomavirus humains. Parmi eux, 12 sont à haut risque cancérigène.

Au cours de leur vie, environ 80 % des femmes et des hommes seront exposés aux HPV. Si la plupart des infections liés à ces HPV disparaissent dans les deux ans, celles qui persistent peuvent provoquer la survenue de lésions précancéreuses et cancéreuses.

Ainsi, chaque année, 6 400 nouveaux cas de cancer sont liés aux HPV, dont 2 900 cancers du col de l’utérus (100 % des cancers du col de l’utérus sont causés par des papillomavirus).

Les femmes sont les principales victimes de ces cancers HPV, cependant 25 % d’entre eux touchent également des hommes.