Nota Bene Cancer

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Sommaire du n° 143 du 3 juillet 2012

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Étiologie

Facteurs exogènes : Nutrition et activité physique (1)

A partir des données d'une étude cas-témoins (1 909 cas et 1989 témoins), cette étude américaine analyse l'association entre la consommation de produits laitiers, de calcium ou de vitamine D et le risque de cancer de l'ovaire par sous-type histologique


Facteurs exogènes : Agents infectieux (1)

Menée aux Etats-Unis dans l'état du Minnesota, cette étude cas-témoins ne montre pas d'association entre le niveau sérique d'anticorps dirigés contre des virus transmis sexuellement (papillomavirus, herpès, hépatite c) et le risque de polypes hyperplasiques colorectaux chez l'homme (97 cas et 184 témoins ; âge : 30 à 74 ans )


Facteurs exogènes : Autres (1)

A partir des données de 5 registres américains portant sur une cohorte de 289 748 patientes atteintes d'un cancer du sein en phase de rémission depuis plus de 5 ans, cette étude cas-témoins évalue l'association entre un traitement par voie systémique ou par rayonnements ionisants et le risque de cancer de l'œsophage (252 cas et 488 témoins)


Facteurs endogènes (3)

A partir d'une revue de la littérature (12 études), cette méta-analyse montre une association entre le polymorphisme fonctionnel rs909253 du gène de la lymphotoxine-alpha et le risque de cancer gastrique chez les personnes d'origine asiatique (2 074 cas et 3 690 témoins)


A partir des données de deux études en population américaine (1 555 cas de cancer du côlon et 1 956 témoins; 754 cas de cancer du rectum et 954 témoins), cette étude analyse l'association entre des polymorphismes à simple nucléotide de gènes d'interleukines et le risque de développer la maladie ou la survie globale

International Journal of Cancer, sous presse, 2012 (résumé)

Menée sur 1 639 patientes ménopausées atteintes d'un cancer du sein et sur 1 967 témoins, cette étude allemande évalue l'association entre 123 polymorphismes de 19 gènes impliqués dans la réparation de l'ADN et le risque de développer la maladie, puis suggère qu'un variant génétique, situé dans la région du promoteur d'une enzyme mitochondriale, l'ADN polymérase gamma , pourrait modifier ce risque


Interactions gènes-environnement (1)

Menée en Ecosse sur 372 patients atteints d'une hypertrophie bénigne ou d'un cancer de la prostate, cette étude évalue l'association entre 4 polymorphismes à simple nucléotide, les concentrations sériques en phytoestrogènes et le risque de développer la maladie