Une journée pour s’inspirer dans le cadre du Living Lab de l’Institut national du cancer
07/10/2021
Ce mercredi 6 octobre, porteurs de projet, patients, institutions publiques, professionnels de santé et acteurs associatifs ont pu échanger et partager leurs idées dans le cadre de la journée du Living Lab de l’Institut national du cancer. Une rencontre importante, un an après son lancement, pour dresser un premier bilan des actions entreprises et esquisser les perspectives de ce dispositif conçu pour être au service des patients atteints de cancer.
« Le Living Lab est un outil important et une démarche innovante, qui doit permettre de mieux identifier et de mieux répondre aux besoins des patients et de la population en générale afin de définir ou d’améliorer les services de demain ». C’est par ces mots que Thierry Breton, directeur général de l’Institut national du cancer, a ouvert la journée d’inspiration du Living Lab, qui s’est déroulée au sein du Liberté Living-Lab à Paris. Ce dispositif s’inscrit ainsi pleinement dans la Stratégie décennale de lutte contre les cancers portée par l’Institut, avec le développement de services innovants concrets et adaptés.
Depuis sa création en juillet 2020, le Living Lab de l’Institut a permis d’initier de premiers services, comme l’a rappelé Tristan Roué, responsable de ce dispositif.
Parmi eux, une plateforme de mise en relation, Lab Agora, des patients et des porteurs de projets innovants a vu le jour cet été.
Dès la fin de l’année, le Living Lab lancera la création d’une filière d’entrepreneuriat à impact afin de promouvoir et accompagner des innovations qui pourraient être déployées à l’échelle du territoire français après avoir fait leurs preuves au niveau local. Un appel à candidatures visant à soutenir des projets à forte valeur ajoutée pour les patients sera ainsi lancé avant la fin de l’année 2021. La première édition aura pour objet le déploiement national de la télésurveillance pour les patients atteints de cancer de mauvais pronostic.
Autre service en cours de développement, un réseau de déploiement local des innovations, basé sur les attentes et les besoins des acteurs territoriaux.
Pour clore cette plénière d’introduction, la parole est revenue à Henri Verdier, ambassadeur pour le numérique au sein du Gouvernement, qui a pointé les dérives et dangers liés aux réseaux sociaux.
Huit masterclasses ont ensuite encouragé les échanges et le partage d’expériences. Répartis en petits groupes, les participants ont ainsi pu découvrir des initiatives marquantes, présentées par leurs porteurs de projets, autour de 4 thématiques clés :
- Les enjeux d’emploi et d’inclusion,
- La lutte contre les fake news,
- L’importance des réseaux d’entraide dans la lutte contre l’isolement,
- La structuration et l’animation des communautés.
Dans un esprit de décloisonnement, ces initiatives n’étaient volontairement pas en lien direct avec le domaine du cancer, mais devaient servir à inspirer de nouvelles démarches et outils au service des patients.
La réflexion s’est poursuivie lors de trois ateliers qui ont rythmé l’après-midi.
Le Living Lab de l’Institut national du cancer, en quelques mots
Il s’agit d’un espace d’échanges réunissant acteurs de la santé et acteurs de l’innovation. Le Living Lab de l’Institut se veut ainsi facilitateur et accélérateur de la création d’innovations au service de la lutte contre les cancers, grâce à l’intelligence collective. Afin de convertir rapidement la réflexion en action, c’est un mode de conception agile et incrémentale qui est utilisé. Il permet de développer une offre de services concrets et adaptés aux besoins des usagers et des patients, élaborée avec ces derniers.
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