Le réseau UroCCR inclut un 10.000e patient

21/01/2021

Publics cibles : Professionnels de la recherche
Thèmes : Recherche

Les données de santé occupent une place essentielle dans les activités menés par les chercheurs, quelle que soit leur discipline. La structuration de bases clinico-biologiques est un moyen efficace d’organiser leur recueil et leur valorisation.

Le Réseau français de Recherche sur le Cancer du Rein UroCCR a inclus son 10 000e patient en septembre 2020.

Promu par le CHU de Bordeaux et coordonné par le Pr Jean-Christophe Bernhard, urologue, ce réseau démontre son efficacité pour évaluer les pratiques de soin, stimuler la recherche et innover.

Soutenu par l’Institut National du Cancer depuis 2011 au titre des Bases Clinico-Biologiques (BCB), le réseau UroCCR s’appuie aujourd’hui sur une base de données de premier plan. La base clinico-biologique d'UroCCR permet de collecter en temps réel les informations de tous les patients traités pour une tumeur du rein dans les centres partenaires du réseau.

La particularité d’UroCCR est d’assurer une passerelle constante entre les soins et la recherche par l’acquisition et l’analyse de données de « vraie vie ». En reliant les données cliniques, radiologiques, biologiques et l’évolution de la maladie, UroCCR dispose d’un outil très efficace permettant d’évaluer la mise en œuvre et l’évaluation de parcours de soin innovants, de nouvelles techniques et d’en mesurer les bénéfices pour les patients.

Fédérant 30 centres partenaires, UroCCR est aussi en capacité de valoriser l’activité, de nouer de nouvelles collaborations de recherche et de publier des études académiques, ou industrielles sur des champs thématiques variés : biomarqueurs, médico-économique, nouvelles technologies, sciences humaines et sociales, etc. Il en découle plus de 100 publications à ce jour.

L’Institut national du cancer s’organise pour faciliter l’exploitation et la valorisation des données de santé afin d’en tirer pleinement bénéfice pour les patients, les collectivités de recherche et les autorités publiques.

Dans ce cadre, 14 bases de données clinico-biologiques (BCB) ont été créées depuis 2011.

Une BCB doit permettre d’optimiser à l’échelle nationale le recueil de toutes les informations de suivi de patients, leur intégration et leur exploitation transversale par différentes disciplines de recherche (épidémiologique, fondamentale, translationnelle, clinique).

Le modèle BCB s’organise autour des points suivants :

  • Organiser la constitution et la gestion d’une cohorte prospective de suivi de patients.
  • Répondre aux nouveaux besoins de la recherche.
  • Evaluer l’impact des nouvelles stratégies thérapeutiques (immunothérapies, réponses aux traitements, biopsies liquides…)
  • Evaluer en vie réelle les pratiques de prises en charge des patients et le suivi des recommandations existantes.