Alcool, activité physique et alimentation, trois thématiques au cœur d’une journée scientifique sur la prévention primaire

06/11/2020

Publics cibles : Tous les publics
Thèmes : Santé publique

Près de 8 % des cancers seraient attribuables à la consommation d’alcool, plus de 5 % à une alimentation déséquilibrée, et 1 % à une activité physique insuffisante. Si ces facteurs de risque sont bien connus, il reste à proposer des stratégies de prévention efficaces pour la population. C’est ce à quoi œuvrent les chercheurs dans une quinzaine de projets financés par l’Institut national du cancer. Le 28 septembre, l’Institut a dédié une journée scientifique à ces recherches relatives à la prévention primaire.

Construit par et pour les chercheurs, ce séminaire de restitution annuel vise à promouvoir les principaux résultats de projets de recherche soutenus par l’Institut dans le cadre de son appel à projets en sciences humaines et sociales (SHS), épidémiologie et santé publique. Il contribue ainsi à la création d’un espace de discussions pour les acteurs de terrain et les chercheurs afin de décloisonner les disciplines et dynamiser la recherche sur la triple thématique Alcool, Activité physique et Alimentation.

Tenu en virtuel cette année (crise sanitaire oblige), ce séminaire s’est articulé en trois sessions, une pour chaque thématique. Tout au long de cette journée, neuf intervenants (trois par thématique) se sont relayés pour présenter les principaux résultats de leur recherche.

Signe du franc succès remporté par l’événement, 231 personnes se sont connectées au cours de la journée, pour une moyenne de 150 participants en simultané. Majoritaires, les chercheurs n’étaient pas les seuls participants : les acteurs de terrain et institutionnels faisaient aussi partie de l’audience.

Dans la continuité de ce séminaire, une prochaine rencontre scientifique est prévue fin juin 2021. Elle sera consacrée à l’implémentation des résultats de la recherche dans les politiques de santé publique.

Revivez en vidéo cette journée scientifique.

 

La réduction des facteurs de risque « évitables », objectif du Plan cancer 2014-2019

La réduction de moitié du nombre de décès par cancers liés aux facteurs de risque « évitables » à l’horizon des vingt prochaines années était l’un des objectifs du Plan cancer 2014-2019. Dans cette optique, la promotion de comportements protecteurs quant à la consommation d’alcool, l’alimentation ou encore l’activité physique constitue un enjeu majeur. Elle peut être engagée par des interventions ciblant l’individu ou son environnement. Elle est également en cohérence avec la Stratégie nationale de santé 2018-2022.
 
L’Institut national du cancer finance des projets de recherche interventionnelle mobilisant les approches de sciences humaines et sociales (SHS) et santé publique explorant, notamment, les conditions de succès d’interventions en prévention, et leur potentiel de transférabilité à d’autres contextes.
La communication constitue aussi un levier clé : ainsi, aujourd’hui, 65 % des Français pensent que l’on peut agir pour prévenir les cancers.