Contre le cancer du sein, la prévention, c'est tous les jours, le dépistage, c'est tous les deux ans

01/10/2020

Type : Communiqué de presse
Themes : Cancer du sein | Prévention / Dépistage

Le cancer du sein touche chaque année près de 59 000 femmes et demeure la première cause de mortalité par cancer avec plus de 12 100 décès. Afin d’accompagner l’information des femmes sur la prévention et le dépistage de ce cancer, l’Institut national du cancer a développé un programme audio proposant un message de sensibilisation et 10 chroniques adressés, sur l’ensemble du territoire, à plus de 1 000 radios et web radio. Il diffusera par ailleurs, fin octobre sur le digital et en affichage dynamique, quatre films pour répondre aux principales questions que les femmes se posent sur le dépistage.

Ecouter les chroniques en cliquant sur l'image

Des gestes de prévention accessibles et simples qui permettent aux femmes d’agir dans la lutte contre les cancers du sein

Près de 20 000 cancers du sein par an sont attribuables à des facteurs de risques évitables. Si ces risques sont identifiés par les femmes, leur poids respectif ne semble pas clairement appréhendé.
Ainsi, ce sont 8 700 cas de cancers du sein qui, chaque année, sont attribuables à la consommation d’alcool et 4 900 au surpoids et à l’obésité ou encore 2 600 à la consommation de tabac. L’alimentation déséquilibrée ou encore le manque d’activité physique (chez les femmes post-ménopausées) représente respectivement 2 500 et 1 700 cancers du sein chaque année *.

Le nombre de cancers attribuables à l’ensemble des facteurs de risque approche les 20 000 cas** et montre à quel point la prévention joue un rôle central dans la réduction du nombre de cancers.

Modifier chaque jour ses comportements et habitudes de consommation permet de réduire son risque de cancer du sein. Prendre conscience des gestes que chacune femme peut adopter dans son quotidien pour préserver sa santé est déjà le premier pas vers l’action.

Des recommandations sanitaires guident chaque citoyenne sur les comportements qui permettent de préserver sa santé. Aussi, il est recommandé d’arrêter de fumer, de ne pas consommer plus de 2 verres par jour, et pas tous les jours, de manger équilibré et varié ou encore de pratiquer une activité physique régulière. Dans le cas particulier de la consommation de tabac et/ou d’alcool, et en fonction du degré de dépendance, le recours à un professionnel de santé peut être nécessaire.

Le dépistage : favoriser un diagnostic précoce et de meilleures chances de guérison

La prévention des cancers du sein intègre, en complément des habitudes de vie, le dépistage proposé tous les deux ans aux femmes de 50 à 74 ans ne présentant pas de facteurs de risque autre que l’âge ni de symptômes. Ce sont plus de 10 millions de femmes qui sont concernées par ce dépistage.

Son objectif est de diagnostiquer un cancer à un stade précoce, même s’il ne produit pas encore de symptômes, et de favoriser ainsi les chances de guérison. Dans ce cas, les traitements dispensés et les séquelles sont moins lourds que lors d’une détection à un stade avancé et les chances de guérison plus importantes. Aussi, cinq ans après le diagnostic, 99 femmes sur 100 sont toujours en vie lorsque le cancer du sein est diagnostiqué à un stade précoce ; elles ne sont que 26 sur 100 lorsque qu’il est détecté à un stade avancé.
Chaque année, plus de 10 000 cancers agressifs peuvent être soignés plus tôt grâce aux examens de dépistage. En 2018, seules 50,3 % des femmes concernées ont répondu positivement à l’invitation qui leur a été faite. Un taux bien en deçà du seuil de 70 % de participation préconisé au niveau européen.

Comme tout examen médical, le dépistage présente des bénéfices mais aussi des limites. Pour leur permettre de faire leur choix, l’Institut national du cancer met à leur disposition toutes les informations utiles. L’ensemble de ces points sont détaillés dans le livret d’information clair et accessible sur la plateforme cancersdusein.e-cancer.fr.

Visionner les films sur le dépistage

Le dépistage : à quoi ça sert ?

 

La mammographie : mal ou pas mal ?

 

Le dépistage : j'y vais ou j'y vais pas ?

 

Le dépistage : risque zéro ou pas ?

 

Le résultat du dépistage : tout de suite ou plus tard ?

 


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CONTACTS PRESSE - INSTITUT NATIONAL DU CANCER

Responsable des relations media - Lydia Dauzet - 01 41 10 14 44
presseinca@institutcancer.fr 


* Chiffres issus du rapport du Centre international de Recherche sur le Cancer et de l’Institut national du cancer sur la part des cas de cancers attribuables, en 2015, au mode de vie et aux comportements.

** Pour l’année 2018, l’estimation est de 18 100 cas de cancers du sein. Celle-ci ne résulte pas de la somme du nombre de cas de cancers du sein attribuables à chaque facteur de risque évitable énoncé dans le paragraphe mais d’un calcul statistique différent qui permet d’éviter les doubles comptes. Le chiffre de 20 000 cas de cancers du sein par an est le fruit d’une extrapolation qui tient compte des tendances d’évolution des facteurs de risque et de l’incidence de ce cancer.