L'avancement de la stratégie
La stratégie décennale de lutte contre les cancers 2021-2030 marque une volonté forte et partagée d’améliorer l’offre de santé et le service rendu à l’ensemble de nos concitoyens, sur les champs de la prévention primaire et du dépistage, aux personnes touchées par la maladie, dans leurs parcours de soins et parcours de vie, ou encore à l’ensemble des acteurs de la lutte contre le cancer, de la santé et de la recherche. À cet effet, des feuilles de route seront établies pour la période 2021-2025, puis pour la période 2026-2030. Elles définiront les responsables des différentes mesures, les partenaires, les jalons, les indicateurs et le calendrier.
Afin de rendre compte de la mise en œuvre de la stratégie, un rapport annuel est élaboré chaque année par l'Institut national du cancer. Retrouvez les actions les plus marquantes mises en place pour chaque axe.
La stratégie décennale de lutte contre les cancers s’organise en 237 actions réparties au sein de quatre axes prioritaires.
Sur les trois premières années de son déploiement, plus de 175 d’entre elles ont d’ores et déjà été lancées. 80 % des actions respectent le calendrier prévisionnel. Les 20 % restants, qui représentent 25 actions, font l’objet d’une attention particulière de l’Institut et des pilotes qui en ont la responsabilité.
À la fin de l’année 2023, plus de 175 actions sur 237 ont démarré, soit près des trois quarts du total des actions programmées.
- Axe 1 : 58 actions en cours ou terminées sur les 78 prévues, soit 75%
- Axe 2 : 59 actions en cours ou terminées sur les 77 prévues, soit 75%
- Axe 3 : 20 actions en cours ou terminées sur les 32 prévues, soit 65%
- Axe 4 : 40 actions en cours ou terminées sur les 50 prévues, soit 80%
1,74 MD€ consacré à la stratégie décennale d’ici à 2025, + 20% par rapport au dernier plan cancer
Le suivi de la stratégie, dont la coordination est confiée à l’Institut national du cancer, s’appuie sur une gouvernance qui associe toutes les parties prenantes, en charge de l’atteinte des objectifs. Pour cela, elle est en mesure, sur la base d’un reporting précis de décider de mesures de correction ou de lancer de nouvelles actions comme l’a fait le comité de suivi national qui s’est tenu le 5 décembre 2022.
