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Sommaire du n° 457 du 31 juillet 2020

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Étiologie

Facteurs exogènes : Nutrition et activité physique (3)

Menée en Suède par questionnaire auprès de 117 228 femmes (durée médiane de suivi : 20,5 ans), cette étude analyse l'association entre une consommation de café (quantité, type de filtration) et la mortalité toutes causes confondues (16 106 décès) et par cancer

European Journal of Epidemiology, sous presse, 2020 (article en libre accès)

A partir de données de la cohorte européenne EPIC portant sur 270 112 participants (durée moyenne de suivi : 13,7 ans), cette étude analyse l'association entre une consommation d'agrumes et le risque de cancer de la peau (8 448 cas)


Cette étude passe en revue les preuves actuelles sur les facteurs de risque modifiables du cancer de l'ovaire, en particulier les facteurs liés au mode de vie tels que la nutrition et l'activité physique mais aussi les interventions chirurgicales et la chimioprévention

Nutrition and Cancer, sous presse, 2020 (résumé)

Facteurs exogènes : Exposition professionnelle (1)

Menée en Europe par entretiens auprès de 1 053 patients atteints d'un cancer rare et 3 146 témoins (âge : 35-69 ans), cette étude identifie les expositions professionnelles associées au risque de développer un cancer de l'intestin grêle, du thymus, des voies biliaires et du sein chez l'homme ainsi qu'un sarcome osseux et un mélanome uvéal

European Journal of Epidemiology, sous presse, 2020 (article en libre accès)

Facteurs exogènes : Agents infectieux (4)

Menée à partir des données 1992-2010 des cohortes "the Nurses’ Health Study" et "the Health Professionals Follow-Up Study" portant sur 17 904 femmes et sur 25 582 hommes, cette étude analyse l'association entre une maladie parodontale, le nombre de dents perdues et le risque de développer des polypes dentelés (2 336 cas) ou des adénomes colorectaux (4 102 cas), en fonction du statut tabagique


Menée aux Etats-Unis à partir de données 2003-2017 de la cohorte "Sister study" portant sur 49 968 femmes (âge : 35-74 ans ; durée moyenne de suivi : 9,3 ans), cette étude analyse l'association entre une maladie parodontale et le risque de cancer du sein (3 339 cas)


A partir d'une revue systématique de la littérature publiée jusqu'en janvier 2020 (9 études, 826 patients et 898 témoins), cette méta-analyse évalue l'association entre une infection par le virus de la leucémie bovine et le risque de cancer du sein

Infectious Agents and Cancer, Vol. 15 (1) , pp. 48, 2020 (article en libre accès)

Menée au Danemark auprès de 6 809 femmes (âge médian : 27-28 ans), cette étude analyse l'association entre l'indice de masse corporelle et le risque d'infection par le papillomavirus humain ou de la persistence de ce dernier


Facteurs exogènes : Autres (4)

Menée en Corée du Sud à partir de données de l'assurance maladie portant sur 351 701 individus, cette étude analyse le risque de cancer chez des patients utilisant des opioïdes pour traiter des douleurs chroniques non liées à la maladie


Menée au Canada à l'aide de données portant sur 2 cohortes incluant 2 260 participants, cette étude analyse l'association entre les tatouages et le risque de lymphome non hodgkinien (737 cas) et de myélome multiple (373 cas)

Cancer Epidemiology Biomarkers & Prevention, sous presse, 2020 (résumé)

Menée en France à partir de données du SNDS portant sur 122 373 patientes ayant survécu à un cancer du sein diagnostiqué entre 2007 et 2015 et traité par chimiothérapie adjuvante avec ou sans G-CSF (âge médian : 55 ans ; durée médiane de suivi : 4,9 ans), cette étude analyse le risque de cancer hématologique lié au traitement (781 cas)


Menée à partir de données portant sur 1 464 femmes ayant survécu à un cancer hématologique au moins 2 ans après avoir reçu, entre 1974 et 2014, une greffe de cellules souches hématopoïétiques (durée médiane de suivi : 9,3 ans), cette étude analyse l'association entre un traitement par irradiation corporelle totale et le risque de cancer du sein (37 cas)


Facteurs endogènes (10)

A partir d'une revue systématique de la littérature publiée jusqu'en septembre 2019 (22 études), cette méta-analyse évalue l'association quantitative entre la protéine C-réactive et la mortalité par cancer


Menée au Royaume-Uni à partir de données de la "UK Biobank" portant sur 425 793 personnes (durée moyenne de suivi : 7,1 ans), cette étude analyse l'association entre le niveau sérique de différentes hormones sexuelles et le risque de cancer du pancréas (225 cas), du rein (749 cas) et du cerveau (467 cas)


Menée en Chine à l'aide d'échantillons sanguins collectés auprès de 26 540 adultes, cette étude analyse l'association entre la longueur des télomères leucocytaires et le risque de cancer (4 353 cas) ou la mortalité toutes causes confondues (7 609 décès)


Menée au Royaume-Uni à partir de données 2006-2016 de la "UK Biobank" portant sur 390 575 individus (âge : 37-73 ans ; durée médiane de suivi : 7,8 ans), cette étude analyse l'association entre le syndrome métabolique et le risque de cancer lié à l'obésité


A partir d'une revue systématique de la littérature publiée jusqu'en décembre 2019 (124 articles), cette étude analyse le rôle du microbiome dans la carcinogenèse

Cancer Epidemiology Biomarkers & Prevention, sous presse, 2020 (résumé)

Menée en Corée à partir de données de l'assurance maladie portant sur 1 953 123 patients ayant réalisé un bilan de santé entre 2012 et 2013 (âge : au moins 18 ans ; durée médiane de suivi : 4,4 ans), cette étude analyse l'association entre une hyperfiltration glomérulaire et le risque de cancer digestif et hépatique

Cancer Epidemiology Biomarkers & Prevention, sous presse, 2020 (résumé)

Menée à partir de données de 15 cohortes incluant au total 891 731 femmes, cette étude compare les facteurs de risque associés au cancer de l'ovaire, du péritoine et de la trompe de Fallope

Cancer Epidemiology Biomarkers & Prevention, sous presse, 2020 (résumé)

Menée en Suède auprès de 777 patients atteints d'un cancer de la prostate et 777 témoins (durée de suivi : au moins 5 ans), cette étude identifie des métabolites plasmatiques associés au risque de développer la maladie, par catégorie d'âges et en fonction de l'agressivité de la tumeur


A partir d'une revue systématique de la littérature publiée jusqu'en décembre 2019 (28 études), cette étude analyse l'association entre des facteurs nutritionnels et le statut mutationnel du gène KRAS chez des patients atteints d'un cancer colorectal


Menée à partir de données d'examens mammographiques réalisés auprès de plus d'1 million d'Américaines sur la période 1994-2016 (âge : 35-84 ans ; durée médiane de suivi : 5,2 ans), cette étude estime la part des cancers du sein attribuable à l'indice de masse corporelle et à la densité mammaire, en fonction de l'origine ethnique et du statut ménopausique