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Sommaire du n° 451 du 5 juin 2020

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Étiologie

Facteurs exogènes : Tabac (1)

A partir d'une revue de la littérature publiée entre 1990 et 2018 (15 études de cohortes), cette méta-analyse évalue l'association entre le statut tabagique et le risque de cancer de la peau


Facteurs exogènes : Nutrition et activité physique (1)

Menée au Japon par questionnaire auprès de 32 934 hommes et 40 253 femmes (âge : 45-74 ans ; durée médiane de suivi : 16 ans), cette étude analyse l'association entre une consommation de viande rouge ou d'acides gras saturés et le risque de cancer du poumon (1 315 cas)


Facteurs exogènes : Environnement (4)

Menée à partir de données japonaises, cette étude analyse l'association entre les niveaux de pollens aéroportés mesurés sur la période 1975-2015 et l'incidence de 24 cancers


Menée en Estonie à partir de données 1992-2015 du registre national des cancers portant sur les cancers du poumon, du rein, de la vessie, du sein, la leucémie et le lymphome non hodgkinien, cette étude analyse l'incidence de ces cancers dans les zones exposées à l'industrie du schiste bitumineux (6 752 cas) et la compare aux chiffres nationaux (51 525 cas)

International Journal of Environmental Research and Public Health, Vol. 17 (11) , pp. 3833, 2020 (article en libre accès)

A partir d'une revue systématique de la littérature publiée jusqu'en novembre 2018 (16 études, 187 585 personnes), cette méta-analyse évalue l'association entre une exposition résidentielle à l'industrie pétrochimique et l'incidence des cancers hématologiques


Menée en France à l'aide d'échantillons sanguins prélevés, entre 1994 et 1999, sur 197 femmes atteintes d'un cancer du sein et 197 témoins de la cohorte E3N (âge médian au diagnostic : 68 ans), cette étude analyse l'association entre la concentration plasmatique de 2 groupes de retardateurs de flamme bromés (pentabromodiphényléthers et polybromobiphényles) et le risque de développer la maladie après la ménopause


Facteurs exogènes : THS et contraceptifs (2)

Menée à l'aide de données de l'assurance maladie coréenne portant sur plus de 4,5 millions de femmes ménopausées ayant réalisé au moins un examen de dépistage du cancer du sein entre 2009 et 2014 (durée médiane de suivi : 5,4 ans), cette étude analyse l'association entre un traitement hormonal substitutif (696 064 femmes) et le risque de cancer du sein (26 797 cas), en fonction de différents facteurs de risque (indice de masse corporelle, densité mammaire, durée du THS, etc.)


Menée à l'aide de données de la cohorte EPIC portant sur 333 919 femmes (âge médian : 51 ans ; durée moyenne de suivi : 15 ans), cette étude analyse l'association entre des facteurs hormonaux et le risque de carcinome urothélial, en fonction de l'agressivité de la tumeur, de son grade et du statut tabagique (529 cas ; âge médian au diagnostic : 68 ans)


Facteurs exogènes : Agents infectieux (4)

Menée aux Etats-Unis à partir de données de registres portant sur 262 455 patients ayant reçu une greffe d'organe entre 1987 et 2014 (durée de suivi : 1 393 047 personnes-années ; 60 % d'hommes), cette étude analyse le risque de développer un cancer rare après la transplantation

Journal of the National Cancer Institute, sous presse, 2020 (article en libre accès)

Menée à partir de données des rapport annuels de l'incidence pour 59 cancers, cette étude estime la part des cancers attribuables à une infection par le papillomavirus humain entre 2005 et 2015 en Chine, ainsi que la mortalité associée


Menée en Chine sur la période 2008-2016 auprès de 50 392 patients atteints d'un cancer et 11 361 témoins (âge médian : 57,7 ans) et à l'aide d'une revue systématique de la littérature publiée entre 2000 et 2019 (53 articles), cette étude analyse l'association entre une infection par le virus de l'hépatite B, révelée par la séropositivité à l'antigène HBsAg, et le risque de cancers autres que le carcinome hépatocellulaire

International Journal of Cancer, sous presse, 2020 (résumé)

Menée en Chine sur la période 2012-2019 auprès de 5 880 femmes infectées par le papillomavirus humain HPV et présentant un résultat normal à l'examen cytologique (âge médian : 39 ans), cette étude rétrospective analyse l'association entre les génotypes HPV à haut risque cancérogène, la charge virale et la gravité des lésions cervicales


Facteurs exogènes : Autres (2)

Menée à partir des données des cohortes "the Nurses’ Health Studies" portant sur 3 675 femmes, cette étude analyse l'association entre une utilisation d'aspirine ou d'autres anti-inflammatoires non stéroïdiens et la densité mammaire ou le risque de cancer du sein


Menée en Chine à l'aide notamment de données de l'assurance maladie portant sur 57 066 témoins et sur 57 066 patientes atteintes de fibromes utérins diagnostiqués entre 2000 et 2012 (âge moyen : 42,2 ans ; durée de suivi : 1 à 5 ans), cette étude analyse l'association entre la présence de ces fibromes et le risque de cancer de la thyroïde

International Journal of Environmental Research and Public Health, Vol. 17 (11) , pp. 3821, 2020 (article en libre accès)

Facteurs endogènes (5)

A partir d'une revue systématique de la littérature (20 études, 1 289 patients et 1 081 témoins), cette méta-analyse évalue l'association entre le gène babA2 de Helicobacter pylori et le risque de cancer de l'estomac

BMC Cancer, Vol. 20 (1) , pp. 465, 2020 (article en libre accès)

Menée à partir de données d'un registre allemand des cancers intestinaux portant sur 1 830 personnes atteintes d'un syndrome de Lynch, d'un syndrome de "Lynch-like" ou d'un syndrome X (âge médian : 38 ans ; durée médiane de suivi : 6,5 personnes-années), cette étude analyse, pour chaque syndrome, le risque de développer un cancer (482 cas)


Menée à l'aide d'une méthode de randomisation mendélienne et de données d'études d'association sur le génome entier portant sur 3 vitamines et sur 373 316 patients atteints d'un cancer (cancer colorectal, cancer du sein, de la prostate, mélanome malin ou carcinome épidermoïde de la peau), cette étude analyse l'association entre un apport en vitamines D, E ou B12 et le risque de développer ces maladies


Menée en Allemagne auprès de 321 enfants atteints d'un syndrome de Beckwith-Wiedemann confirmé par diagnostic moléculaire (durée de suivi : 2 307 personnes-années), cette étude analyse l'association entre ce syndrome et le risque de cancer (13 cas)


Menée à partir des données 1986-2014 de la cohorte "the Health Professionals Follow-Up Study" portant sur 49 392 hommes (durée de suivi : 28 ans), cette étude analyse l'association entre un diabète et le risque de cancer de la prostate (6 377 cas), par sous-type moléculaire