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Sommaire du n° 450 du 19 mai 2020

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Étiologie

Facteurs exogènes : Exposition professionnelle (1)

Menée en Suède à partir d'échantillons de sang et d'urine prélevés auprès de 151 ramoneurs, 19 hommes exposés à la créosote et 152 témoins (âge médian : 32-43 ans), cette étude analyse l'association entre une exposition professionnelle au fluorène ou au phénanthrène et des marqueurs épigénétiques associés au cancer du poumon

Occupational and Environmental Medicine, sous presse, 2020 (article en libre accès)

Facteurs exogènes : THS et contraceptifs (1)

Menée à partir de données américaines et européennes portant au total sur 1 107 498 femmes (âge moyen : 57-61 ans ; durée moyenne de suivi : 5,5-13 ans), cette étude analyse l'association entre une utilisation d'hormones exogènes (contraceptifs oraux ou traitement hormonal substitutif, etc.) ou des facteurs reproductifs (âge à la ménopause, ovariectomie, etc.) et le risque de cholangiocarcinome intrahépatique (237 cas)


Facteurs exogènes : Agents infectieux (4)

A partir d'une revue systématique de la littérature publiée jusqu'en juin 2019 (49 études, 52 480 cas), cette méta-analyse évalue la part des cancers attribuable à la tuberculose dans le monde, par localisation cancéreuse

BMC Cancer, Vol. 20 (1) , pp. 412, 2020 (article en libre accès)

Menée aux Etats-Unis à partir de données 2001-2012 de la base Medicaid portant sur des témoins séronégatifs et 564 389‬ personnes séropositives au VIH (âge moyen : 39-41 ans ; durée moyenne de suivi : 3,4 ans), cette étude analyse le risque, lié au virus, de cancer du col de l'utérus (828 cas), de l'oropharynx (713 cas) et de l'anus (649 cas)


Menée au Brésil à l'aide d'échantillons cervicaux et buccaux prélevés chez 115 femmes séropositives au VIH et chez 139 témoins (âge médian : 42 ans), cette étude analyse l'association entre une infection par le VIH et la présence du papillomavirus humain HPV, puis examine la prévalence concomitante d'une infection orale et cervicale par le HPV


Menée au Royaume-Uni à l'aide de données 2006-2010 portant sur 218 084 hommes (âge moyen : 56 ans ; durée médiane de suivi : 78 mois), cette étude analyse l'association entre une maladie inflammatoire chronique de l'intestin (rectocolite hémorragique et maladie de Crohn) et le risque de cancer de la prostate (4 747 cas)


Facteurs endogènes (6)

Menée en Chine à partir des données de 2 études d'association sur le génome entier et à l'aide du génotypage réalisé auprès de 965 patients atteints d'un carcinome hépatocellulaire et 923 témoins, cette étude identifie des gènes et ensembles de gènes associés au risque de développer la maladie chez les personnes infectées par le virus de l'hépatite B


Menée en Chine auprès de 74 782 participants à un programme de dépistage et à l'aide de données du registre national des cancers (âge : au moins 30 ans ; durée médiane de suivi : 4,5 ans), cette étude identifie des facteurs de disparités de genre dans l'incidence du carcinome hépatocellulaire (99 cas)

JNCI Cancer Spectrum, sous presse, 2020 (article en libre accès)

Menée à l'aide de données génétiques provenant de 25 études et portant sur un échantillon de 39 149 personnes d'origine européenne, cette étude internationale identifie, en fonction du sexe et du statut tabagique, des mutations constitutionnelles qui, en modifiant la séquence protéique du gène ATM (réparation de l'ADN), sont associées à la carcinogenèse pulmonaire

Nature Communications, Vol. 11 (1) , pp. 2220, 2020 (article en libre accès)

Menée aux Etats-Unis à partir de données d'un essai randomisé portant sur 1 128 patients atteints d'un cancer de la prostate et sur 1 205 témoins, cette étude analyse l'association entre 21 polymorphismes à simple nucléotide de gènes impliqués dans la voie de la vitamine D et le risque de développer la maladie, en fonction de l'origine ethnique


Menée en Suède auprès de 590 patients atteints d'un cancer colorectal et 300 témoins (âge moyen au diagnostic : 69,4 ans), cette étude analyse l'association entre des polymorphismes à simple nucléotide de gènes de réparation de l'ADN (XRCC1, ERCC1 et ERCC2) et le risque de développer la maladie, la survie sans récidive, la survie globale et la toxicité de la chimiothérapie

BMC Cancer, Vol. 20 (1) , pp. 409, 2020 (article en libre accès)

Menée aux Etats-Unis entre 1995 et 2014 auprès de 622 227 personnes ayant réalisé une échographie abdominale, cette étude estime la fréquence des polypes de la vésicule biliaire (35 870 cas) puis analyse l'association entre ces polypes et le risque de cancer de la vésicule biliaire

JAMA Network Open, Vol. 3 (5) , pp. e205143-e205143, 2020 (article en libre accès)